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Gouvernance nationale: Les femmes du MPP réclament l’application du quota genre
Publié le lundi 6 novembre 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par Edem Gadegbeku
Les Burkinabés du Togo saluent le succès du processus électoral dans leur pays d`origine
Lomé, le 20 décembre 2015. Banlieue de Baguida. En prélude à l`investiture du Président Roch Marc Christian Kaboré, les Burkinabés du Togo ont organisé des retrouvailles, sur initiative du MPP-Togo.




La 2e convention nationale des femmes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), s’est tenue les 3 et 4 novembre 2017 à Ouahigouya , sous le thème « Femme politique et développement socioéconomique ».

Les femmes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), veulent participer pleinement à la gestion du pouvoir et aux prises de décisions dans les différentes sphères de la vie de la nation. A l’occasion de leur 2e convention nationale, les 3 et 4 novembre 2017 dans la salle des spectacles de Ouahigouya, les réflexions ont porté au thème «Femme politique et développement socioéconomique». A la sortie des réflexions, dix recommandations et une résolution ont été formulées au bureau politique national du parti. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre effective des recommandations issues de la première convention tenue en 2015, l’application du quota genre pour une meilleure représentativité des femmes dans toutes les sphères décisionnelles et de commandement du Burkina Faso, l’organisation d’une conférence annuelle des femmes du MPP dans chaque province, l’appui et le financement des meilleurs projets féminins chaque année, la formation des femmes en leadership. Aussi, elles ont pris la résolution de créer un comité opérationnel de suivi de la mise en œuvre des actions du Plan national de développement économique et social (PNDES) en faveur de l’amélioration des conditions de la femme.
Pour le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, les recommandations et la résolution qui ont été formulées vont être exploitées au niveau de la direction politique du parti. Il s’est également réjoui du fait que les femmes du MPP veulent continuer à être le pivot central du parti. « Nous sommes très satisfait car elles ont réussi une mobilisation exceptionnelle. Avec cette mobilisation, se dessine la victoire prochaine sur les autres combats que nous aurons à livrer. Nous ressortons ici, gonflés à bloc que les turpitudes du moment ne peuvent en aucun cas faire trembler le MPP, car nous avons bâti notre parti sur du Roc », a-t-il soutenu.


La femme comme pilier du développement


La cérémonie de clôture a également connu la présence du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé et de membres du gouvernement. Le secrétaire exécutif national du MPP, Lassané Sawadogo, lors du discours d’ouverture des travaux, s’est réjoui du choix de Ouahigouya pour abriter ce conclave qui, selon lui, vise à rendre un vibrant hommage au défunt président du parti, Salifou Diallo. Aussi, il a reconnu l’importance de la participation de la femme à la réalisation des « nobles objectifs » de développement du Burkina Faso. « Dans tous les compartiments de la vie de notre nation, les femmes doivent être l’épine dorsale de l’engagement du chef de l’Etat, vis-à-vis du peuple burkinabè », a-t-il insisté. Au nom du bureau politique national, il a souhaité que les débats soient fructueux, concluants et de qualité, de nature à éclairer les politiques publiques dans lesquelles les femmes occupent une place centrale. Dans cette même lancée, la secrétaire nationale de l’Union des femmes du MPP, Elise Thombiano, a plaidé pour une prise en compte de la femme politique dans les instances de décisions. Toute chose qui, selon elle, va contribuer à l’amélioration des conditions de la femme dans le contexte de développement du Burkina. « Il est donc temps que les partis politiques, les institutions et le pouvoir central assurent aux femmes, l’égalité d’accès et leur pleine participation à la gestion du pouvoir et aux prises de décisions », a-t-elle souhaité. La présence des femmes d’autres partis et de pays amis a été remarquée. Il s’agit notamment du Front populaire ivoirien (FPI) de la Côte d’Ivoire, du PNDS-taraya du Niger et de l’Internationale socialiste du Cameroun. Lors de leurs allocutions, elles ont reconnu la pertinence du thème.


Ibrahim ZAMPALIGRE
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