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Transition vers l’économie verte : Changer les modes de production pour plus d’efficacité
Publié le lundi 6 novembre 2017  |  Sidwaya




L’ONG Women Environmental Programme Burkina Faso (WEP-BF) a formé, les 2 et 3 novembre 2017 à Ouagadougou, des acteurs des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à une utilisation efficace des ressources et aux techniques de coopération entre entreprises pour réduire la pollution par les déchets industriels.

Se raréfiant, les ressources ne sont pourtant pas utilisées de façon optimale et dans un souci de protection de l’environnement. L’ONG Women Environmental Programme Burkina Faso (WEP-BF) œuvre à changer cet état de fait au niveau des Micros, petites et moyennes entreprises (MPME) burkinabè. Dans le cadre du Projet Switch Africa Green (SAG) composante B sur l’« Amélioration de la productivité des ressources et la performance environnementale des MPME au Burkina Faso à travers la symbiose industrielle » qu’elle met en œuvre, elle a organisé, les 2 et 3 novembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit d’une quarantaine d’acteurs de cette catégorie d’entreprises. Axée sur « l’efficacité des ressources et la production propre et sur la symbiose industrielle », la formation vise, selon la présidente de ladite ONG, Zénabou Segda, à montrer aux acteurs des MPME comment utiliser de manière efficiente les ressources (eau, électricité, matériel, expertise, logistique, etc.), qu’elles engagent dans leur production. Autre objectif, leur apprendre à réduire au mieux, voire éliminer les déchets industriels que génèrent les industries. Aux dires de la présidente de WEP-BF, le troisième but de l’atelier est « la symbiose industrielle » c’est-à-dire amener les MPME à créer des synergies avec d’autres entreprises pour convertir les déchets en ressources et créer plus d’opportunités de profits. La symbiose industrielle, selon Zénabou Segda, garantit l’amélioration des revenus de l’entreprise, améliore la productivité de ses ressources ainsi que sa compétitivité. Elle réduit, a-t-il soutenu, la pollution interne de l’entreprise, les risques par la diversification de ses activités et renforce ses capacités d’innovation.
Selon la responsable de WEP-BF, la formation portera, le premier jour, sur l’efficacité des ressources et la production propre. Les travaux du 2 novembre 2017 ont débuté par une projection de film sur la nécessité de passer à l’économie verte, les possibilités qui existent en la matière et les avantages de cette nouvelle forme d’économie. Les principes de celle-ci devraient être présentés aux participants. La 2e journée, aux dires Zénabou Segda, est réservée à l’apprentissage de la technique de symbiose industrielle.
Les participants qui sont des agents de la transformation des produits locaux tels le lait, les noix de karité, le soumbala, les arachides, les céréales, etc., attendent beaucoup de cette formation. Le directeur commercial du Groupe VELEGDA SARL, Abel Velegda, par exemple espère pouvoir reconvertir les déchets en ressources afin d’augmenter les marges bénéficiaires de son groupe.
Au sortir de cette formation, les participants devraient pouvoir rendre leurs différentes industries plus rentables et plus résilientes grâce à l’activité de symbiose industrielle qu’ils devraient par ailleurs pouvoir analyser.


Jean Philibert SOME
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