Auto emploi des jeunes et des femmes : Smaïla Ouédraogo trace le chemin à Bobo-Dioulasso

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Publié le jeudi 2 novembre 2017 | AIB

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Le Programme régional de santé de la reproduction, la planification familiale et la prévention du VIH dans la région CEDEAO a tenu sa revue annuelle le 28 novembre 2016 à Ouagadougou. Photo : Smaïla Ouédraogo, ministre de la Santé

Dans le cadre du Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF), le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Dr Smaïla Ouédraogo a animé une conférence publique, le samedi 28 octobre 2017 à l’endroit des jeunes et des femmes de Bobo-Dioulasso. « La contribution du PSCE/JF à l’atteinte des objectifs du PNDES » en était le thème.

Le Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF) mis en place depuis 2012, a pour objectif de réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes au Burkina Faso. Le budget alloué au titre de l’année 2017 à ce programme est de 4 milliards 591 millions 186 mille F CFA (4 591 186 000 F CFA). Pour rendre visibles les actions du Programme et recueillir les préoccupations des jeunes et des femmes de Bobo-Dioulasso, le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Dr Smaïla Ouédraogo a animé une conférence publique, le samedi 28 octobre 2017 à l’Ecole nationale des enseignants du primaire de la cité de Sya. Cette conférence a été axée sur le thème : « La contribution du PSCE/JF à l’atteinte des objectifs du PNDES ». L’objectif majeur du Plan national de développement économique et social (PNDES) est l’autonomisation des jeunes et des femmes, a dit le Dr Smaïla Ouédraogo. A l’en croire, le PSCE /JF vise à créer des emplois pour les jeunes et les femmes d’une part, en les aidant à s’insérer dans les administrations existantes, et d’autre part, en aidant les diplômés et les non diplômés à bénéficier d’une formation qui, de son avis, va leur permettre de créer leurs propres entreprises. Pour l’atteinte des objectifs escomptés, le département en charge de la jeunesse compte renforcer son volet suivi et évaluation. Le suivi va permettre de détecter les difficultés que rencontreront les bénéficiaires, car ils auront besoin d’accompagnement et de formation continue, a laissé entendre le ministre. Omar Traoré, un participant, a souhaité qu’à travers la communication du ministre Smaïla Ouédraogo, il y ait une amélioration de la mise en œuvre de ce programme par rapport aux années passées. La conférence publique a été ponctuée de témoignages de certains bénéficiaires du Programme, suivie de la remise d’une étuveuse de riz à la Coordination régionale des femmes des Hauts-Bassins.

Boudayinga J-M THIENON