Placé en résidence surveillée, Djibrill Bassolé , affaibli par la maladie, se dit déterminé à répondre de ses actes devant la justice.
Depuis le 11 octobre, il a pris ses quartiers dans une villa cossue de Ouaga 2000, le quartier huppé de la capitale burkinabè. Poursuivi par la justice militaire pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangère » dans le cadre de l’enquête sur le coup d’État avorté de mi-septembre 2015, le général de gendarmerie Djibrill Bassolé a été placé en résidence surveillée en raison de problèmes de santé.
Autour de cette prison sans barreaux, le pâté de maison est placé sous haute surveillance. A l’entrée, des gendarmes fouillent minutieusement les nombreux visiteurs, conservant momentanément leurs téléphones portables et autres appareils numériques. « Je reçois beaucoup, et je m’organise pour accueillir les gens dans de bonnes conditions. Ça se passe très bien avec les gendarmes », résume Djibrill Bassolé.
Espoirs de remise en liberté effective
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