Ouagadougou - L’Association Namanegb-Zanga de Nangrin dans l’arrondissement n° 7 de Ouagadougou, a dénoncé mardi, l’absence de justice pour les victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015.
«Nous exigeons vérité et justice pour les martyrs et les blessés», a affirmé le président de l’association Namanegb-Zanga, Mathurin Nikièma
M. Nikièma s’exprimait mardi, à l’occasion d’une conférence publique dans le cadre de la commémoration de l’an III de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Selon lui, la justice tant recherchée par le peuple burkinabè parait toujours un idéal et avance à deux vitesses.
Le président de l’association Namanegb-Zanga a précisé qu’il existe une justice pour les riches et une autre pour les pauvres et a également déploré cet état de fait au pays des Hommes intègres.
«Les causes réelles de l’insurrection populaires sont la pauvreté, l’injustice, les inégalités sociales, l’impunité, les crimes économiques et de sang», a ajouté Mathurin Nikièma.
L’Association Namanegb-Zanga est un membre de coordination des associations de lutte pour le droit aux logements et humains fait du bien-être des citoyens, son cheval de bataille.
Selon les organisateurs, la conférence publique est initiée pour rendre hommage aux filles et fils qui ont sacrifié leurs vies pendant l’insurrection populaire d’octobre 2014 et le putsch manqué de 2015.
Le président Nikièma a enfin, exhorté la justice à faire la lumière sur les différents dossiers pendants pour une réconciliation nationale au Burkina Faso.
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