Société
Dossier Norbert Zongo: Le processus pour demander l’extradition de François Compaoré est en cours (Ministre)
Publié le mercredi 1 novembre 2017 | AIB

© Ministère par D.R
Le ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme, René Bagoro, a présenté, le 12 juin 2015 à Tcheliabinsk en Russie, les opportunités d’affaires avec le Burkina dans divers domaines |
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Ouagadougou - Le processus en vue de demander l’extradition de François Compaoré (frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré) concerné par un mandat d’arrêt international dans le cadre du dossier relatif à l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, est en cours, a déclaré lundi, le ministre burkinabè en charge de la Justice, René Bagoro.
«Le juge (burkinabè) en charge du dossier a travaillé et les documents relatifs à la demande d’extradition ont été préparés, transmis au ministère des Affaires étrangères pour que les autorités françaises soient saisies, afin que commence maintenant le processus pour la demande d’extradition», a indiqué M. Bagoro.
Le ministre s’exprimait à l’issue de la libération, lundi, de François Compaoré arrêté la veille, à l’aéroport de Paris, suite à un mandat d’arrêt lancé contre lui dans le cadre du dossier de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
Selon René Bagoro, le juge français qui a prononcé la liberté de M. Compaoré a estimé qu’ayant un domicile à Paris, il (François Compaoré) présentait des gages suffisants de représentation.
Il a expliqué que la chambre de contrôle de Paris a pris des mesures pour empêcher à l’intéressé (François Compaoré) de se soustraire à la justice française.
Et de souligner qu’il s’agit de I’interdiction de quitter le territoire français, de l’obligation de pointer au commissariat tous les 15 jours, de l’obligation de répondre aux convocations de la chambre de contrôle et de la Confiscation et mise sous scellé de ses quatre passeports dont trois diplomatiques.
De l’avis du ministre Bagoro, le Burkina Faso a formulé sa demande d’extradition en tenant compte d’une convention en matière de coopération judiciaire qui lie le pays à la France depuis 1961.
«Au regard de cette convention, dans une pareille situation, nous disposons de 20 jours pour introduire notre demande d’extradition avec toutes les pièces nécessaires», a-t-il argumenté.
Et d’insister que tout est mis en œuvre pour obtenir l’extradition de M. François Compaoré, mais qu’il y a l’obligation d’observer toutes les procédures selon le droit français.
ak

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