Le dimanche 29 octobre 2017, alors qu’il descendait du vol Air France AF703 en provenance d’Abidjan, François Compaoré a été interpellé par la police française à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle.
Cela intervient dans le cadre de l’exécution du mandat d’arrêt émis par la justice burkinabè dans le cadre du dossier de l’assassinat Norbert Zongo.
Si la nouvelle de cette interpellation a réjoui nombre de Burkinabè, la joie n’aura été que de courte durée. En effet, ce lundi dans la matinée, François Compaoré a été entendu par la justice française puis mis en liberté. Selon son avocat, Me Oliver Sur, il est libre de ses mouvements sauf qu’il ne peut quitter l’Hexagone.
En clair, le « petit président » est mis en liberté mais sous contrôle judiciaire. Les arguments des autorités judiciaires burkinabè sont attendus pour soutenir la demande d’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso.
Nous s’y reviendrons.