L’Alliance pour la Démocratie et la Fédération- Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) a effectué ce 28 octobre 2017 à Ouagadougou, sa rentrée politique autour du thème « Consolidation de l’Etat de droit, réconciliation, paix et sécurité ». Mais au-delà, Gilbert Ouédraogo et les siens voient en cette occasion le «retour de l’Eléphant ».
A la veille du troisième anniversaire de l’Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération- Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) est passée par une reddition de ses comptes avec ses membres, militants et sympathisants pour, comme l’a dit son président Gilbert Noel Ouédraogo, signaler le « grand » retour de l’ADF/RDA: « l’Eléphant est bel et bien de retour », a scandé Gilbert Noel Ouédraogo.
Mais avant de se pencher sur le futur, le président Ouédraogo a insisté sur la contribution de son parti aux événements de 2014. Pour lui, l’Eléphant a « failli », lui comme toute la « classe politique qui ne s’est pas assumée ». Il ajoute : « Notre parti a fait une sortie de route en 2014 ». Mais au-delà, Gilbert Ouédraogo est convaincu que « l’ADF/RDA a encore un rôle à jouer dans ce pays », parce qu’elle compte rester « une force de propositions ».
Le président du parti de l’Eléphant a refusé que « les Burkinabè soient divisés en peuple insurgé et en peuple non insurgé ». Pour lui, il faut aller vers la réconciliation pour éviter « que la jeune génération fasse les frais de la querelle de leurs ainés ». Il est formel, les « problèmes du Burkina Faso ne se limitent pas aux crimes économiques et de sang.
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