Ouagadougou - La Direction générale des impôts (DGI) se fixe pour objectif de mobiliser des recettes fiscales au profit du budget de l’Etat burkinabè, à hauteur de 1092 milliards de francs CFA à l’horizon 2021, a annoncé vendredi à Ouagadougou, la ministre en charge de l’Economie, Rosine Coulibaly/Sori, à l’occasion du lancement officiel du plan stratégique 2017-2021 de la DGI.
Mme le ministre a expliqué que le Plan stratégique de la DGI est officiellement le référentiel auquel s’oblige à se conformer et à mettre en œuvre, l’ensemble du personnel de l’institution.
Pour le chef de service des stratégies et du suivi des réformes de la DGI, Adrien Somda, il s’agit d’accroitre de façon significative le niveau des recettes fiscales intérieures.
Dans sa présentation du Plan stratégique, M. Somda a souligné que cet objectif s’exprime de façon quantitative à travers les taux de pression fiscale auxquels la DGI doit contribuer, en même temps que les autres administrations financières.
Aux dires de Adrien Somda, les recettes fiscales mobilisées par la DGI devraient être de 720,6 milliards F CFA en 2017, de 791,8 milliards F CFA en 2018, de 891,4 milliards F CFA en 2019, de 992,6 milliards F CFA en 2020 et de 1092 milliards F CFA en 2021.
Il a précisé que pour atteindre cet objectif, quatre axes d’intervention sont retenus : élargir l’assiette fiscale, lutter contre la fraude et l’évasion fiscale, rationaliser les incitations fiscales et améliorer la gestion des Restes à recouvrer (RAR).
Pour sa part, le Directeur général des impôts (DGI), Adama Badolo a rappelé que la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) nécessite la mobilisation de ressources financières importantes estimées à 15 395,4 milliards de francs CFA. Et de signifier que la DGI doit contribuer à la mobilisation de 43% de cette somme.
La ministre en charge de l’Economie et des Finances a invité la DGI et les autres régies en charge de la mobilisation des ressources intérieures, à «fournir chaque jour des efforts particuliers exigés par le contexte du PNDES, et d’adopter sans hésiter une démarche nouvelle dans les stratégies qu’elles déploient en impliquant le secteur privé et en recourant aux moyens et instruments innovants de recouvrement des recettes».
ak