Initiatives conseil international-Santé (ICI-Santé) organise, du jeudi 26 au samedi 28 octobre 2017 à Ouagadougou, la troisième édition du Forum africain pour la sécurité routière (FASeR). L’un des objectifs de ce conclave est d’inciter les bailleurs de fonds à financer davantage la lutte contre l’insécurité routière.
Une centaine d’experts et acteurs de la sécurité routière venus de 12 pays d’Afrique planchent depuis hier à Ouagadougou, sur le leadership politique et les partages d’expériences afin de réduire la mortalité sur les routes du continent. Participant à la 3e édition du Forum africain pour la sécurité routière (FASeR) organisé par Initiatives conseil international-Santé (ICI-Santé), ils vont, pendant 72 heures, réfléchir aux enjeux de la sécurité routière en Afrique sub-saharienne, aux mécanismes de financement de la lutte contre l’insécurité routière et aux modes de gouvernance pour combler l’absence de données par la mise en place de systèmes de collecte de données. Il est question également de partager les expériences d’interventions mises en œuvre dans les pays africains. L’un des objectifs du FASeR est d’inciter les partenaires techniques et financiers et les institutions régionales à investir massivement dans la sécurité routière. Pour le directeur général d’ICI-Santé, Jean-Baptiste Guiard-Schmid, de nombreux défis doivent être relevés en matière de sécurité routière. Il s’agit, entre autres des équipements de qualité, des infrastructures routières et de l’adoption de bons comportements par les usagers de la route. De ce fait, a-t-il indiqué, les résultats attendus de cette rencontre sont entre autres, la pose de jalons pour la mise en place d’observatoires nationaux et transnationaux de la sécurité routière dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, la mutualisation des pratiques innovantes et des interventions à haut impact. Pour le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, ce forum est une belle initiative car il permettra de sensibiliser les populations. « Les experts vont aussi penser à tout ce qui peut contribuer à la réduction des accidents de la route en Afrique et dans le monde », s’est-il réjoui. Quant à la suite qui sera donnée aux conclusions du forum, il a certifié que le Burkina Faso jouera sa partition en les vulgarisant. D’ores et déjà, il a donné rendez-vous aux acteurs dans trois ans pour l’évaluation des engagements qui seront pris au FASeR 2017.
Emil SEGDA