Pr. Elie Kabré : En tant qu’enseignant, je trouve en effet que les universités du Burkina et particulièrement les universités publiques sont dans une situation particulièrement difficile. Aux problèmes purement pédagogiques et académiques se superposent des difficultés institutionnelles, de gouvernance, des difficultés financières et sociales. L’université n’arrive plus à assumer toutes ses fonctions. Ce qui constitue une entrave au développement du pays. J’en veux pour preuve les constats faits lors des états généraux sur l’enseignement supérieur, tenus le mois dernier, à Ouagadougou. Nous espérons que les conclusions et recommandations faites par les imminents maîtres connaîtront des débuts de mise en œuvre pour sortir l’enseignement supérieur du bourbier dans lequel il est en ce moment. L’UFR/SDS connait le même type de difficultés que les autres, même si on peut dire que d’un point de vue académique, nous sommes malgré tout dans l’année académique 2012-2013. Le blanchiment technique n’a pas concerné notre UFR. Mais, je m’empresse de dire que le même type de problèmes frappe d’autres universités de la sous-région et même du monde. Serait-ce un signe des temps ?... suite de l'article sur Autre presse