La deuxième édition de la Conférence nationale des jeunes sur le climat et les Objectifs de développement durable (CNJC-ODD) s’est tenue, du 19 au 21 octobre 2017 à Ouagadougou, sous le thème : « Mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) et de l’Accord de Paris : quelle contribution de la jeunesse burkinabè ? ».
Cette manifestation a réuni 200 jeunes du milieu associatif, engagés dans la protection de l’environnement des quatre coins du Burkina et de trois pays voisins (Niger, Bénin et Guinée).
Les réflexions ont porté sur le thème : «Mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) et de l’Accord de Paris : quelle contribution de la jeunesse burkinabè ?».
Les participants ont suivi diverses communications ayant trait, entre autres, à l’état de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, ratifié par 145 pays sur 195 Etats signataires, au financement des projets de développement dans le domaine de l’environnement, et aux enjeux de la conférence mondiale sur le climat, COP23, prévue courant novembre 2017 en Allemagne, pour le Burkina Faso.
Qui plus est, les participants ont été soumis à des exercices de négociation climatique, conformément à l’esprit de la conférence, qui est la matérialisation du projet mondial «COP in MyCity» au Burkina Faso, a affirmé le coordonnateur général de la CONAJEC, Aboubacar Okana Lougué.
L’engagement du Burkina salué
«Jamais l’humanité n’a été aussi mise à l’épreuve face aux défis du changement climatique, et il est impératif que les jeunes puissent comprendre ces défis», a-t-il déclaré à la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence de plusieurs officiels.
Pour le représentant du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Rasmané Ouédraogo, la tenue de la présente rencontre traduit la prise de conscience de la jeunesse sur les enjeux du changement climatique.
«Malgré les avancées, les politiques en matière d’environnement tardent à se mettre en place, parce que les enjeux liés au climat et plus largement à l’environnement, subissent trop souvent la pression d’impératifs économiques laissant peu de place aux modifications structurelles qui permettraient une transition éco-responsable », a regretté Paul Antoine Decraene de l’ambassade de France au Burkina.
Le représentant de l’Union européenne (UE), José Luis Sanguet Alègre a salué la détermination du gouvernement et de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le changement climatique, une question que son institution prend «très au sérieux».
Il en veut pour preuve, l’accompagnement de l’UE au Burkina dans la lutte contre le phénomène, à travers le financement de projets dans le domaine de l’énergie solaire ou de la sécurité alimentaire.
kpk/ata