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Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des actions de lutte contre le terrorisme, sans oublier l’arrestation de l’activiste Pascal Zaïda, coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED).
«Meeting du Cadre d’expression démocratique (CED): Pascal Zaïda et 3 de ses militants aux arrêts», affiche en première page, le journal privé Le Quotidien qui précise que le meeting de veille citoyenne, initialement prévu pour le samedi 21 octobre dernier, au Rond-point des Nations unies, n’a pas eu lieu.
«Le leader du CED Pascal Zaïda qui s’est pointé sur les lieux vers 10 heures a été interpellé de manière musclée avec 3 de ses compagnons par les forces de sécurité déployées dans la zone et conduit à la sûreté», relate le confrère.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso rappelle qu’à travers le meeting de veille citoyenne, M. Zaïda et les membres du CED ont voulu ainsi, dénoncer «les attaques terroristes, la mal gouvernance, la détention arbitraire et même la dictature».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, de son côté, arbore en manchette: «Affaire Pascal Zaïda: Retour sur un samedi matin surchauffé», mentionnant qu’il s’est agi de «l’art de fabriquer de faux héros».
Le journal Le Quotidien consacre aussi son éditorial au sujet en faisant remarquer «la nécessaire clarification des rapports société civile-Etat», soulignant que «la brutalité est de retour».
Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il renseigne que suite à l’arrestation de Pascal Zaïda, des Organisations de la société civile (OSC) sont montés sur le créneau pour dénoncer une «atteinte aux droits de l’Homme».
Parlant de la question de la lutte contre le terrorisme, le quotidien national Sidwaya informe qu’une délégation de l’Organisation des nations unies (ONU) a annoncé son soutien au G5 Sahel, à l’issue d’une audience avec le président du Faso, hier dimanche à Ouagadougou.
Le même journal, dans son éditorial du jour, se propose ce titre interrogatif : «Lueur d’espoir pour le G5 Sahel ?».
Pour le commentateur «l’aisance avec laquelle ces enturbannés défient les forces maliennes, nigériennes, françaises et américaines est déconcertante, voire humiliante», avant de conclure que «faut agir vite sinon le Sahel ira de Charybde en Scylla».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ croit savoir que «les politiques bavardent, les terroristes frappent».
Le même journal évoquant le forum national de lutte contre le terrorisme prévu du 24 au 26 octobre, croit savoir que «Comme l’argent, la sécurité n’aime pas le bruit».
ALK/of/APA
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