L’épidémie de dengue qui sévit actuellement au Burkina Faso a déjà coûté la vie à 11 personnes, pour 4017 cas enregistrés, a-t-on appris de source gouvernementale.
«Le ministère de la Santé a fait au Conseil (des ministres) une communication relative à la situation épidémiologique de la dengue au Burkina Faso», renseigne le compte-rendu du conseil des ministres tenu mercredi à Ouagadougou.
Le document parvenu à APA précise que la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement a permis de faire la situation des actions réalisées depuis la déclaration de l’épidémie.
«Des mesures ont été prises pour faire face aux besoins de sensibilisation des populations et de pré-positionnement des médicaments pour la prise en charge gratuite des cas graves dans tous les hôpitaux (CHR et CMA)», peut-on lire.
Aussi, le gouvernement annonce la pulvérisation spatiale ciblée qui se fera du 23 au 30 octobre 2017.
Selon les spécialistes, la dengue est causée par la piqure d’un moustique appelé AEDES qui ressemble à l’anophèle femelle mais bien diffèrent et qui vie dans les mêmes milieux que le moustique du paludisme.
«La dengue se manifeste par des maux de tête et une fièvre. Si un patient est dépisté positif, le traitement qu’on l’administre est de traiter les maux de tête et la fièvre avec des produits qui luttent contre ces maux-là», a expliqué le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi (Centre-Nord du Burkina), Dr Amadé Ouédraogo.
M. Ouédraogo qui s’est exprimé sur le sujet, dans les colonnes de l’Agence d’information du Burkina (AIB) a insisté sur le fait qu’il n’y a pas un traitement type consacré à la maladie de le dengue.
ALK/od/APA