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Colloque national sur l’eau potable : Définir le système de gestion adéquat des ouvrages
Publié le jeudi 19 octobre 2017  |  Sidwaya
Niouga
© Autre presse par Dr
Niouga Ambroise Ouédraogo ,Ministre de l’Eau et de l’Assainissement




Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement en collaboration avec l’UNICEF et le Centre d’expertise et d’influence politique pour l’eau potable et l’assainissement (IRC) organisent, les 18 et 19 octobre 2017 à Ouagadougou, un colloque national sur les modèles de gestion efficace du service d’eau potable au Burkina Faso.


Au Burkina Faso, seulement 54% de la population a accès à l’eau potable, selon le programme conjoint de monitorage des objectifs du développement durable. La même source indique que ce taux cache d’importantes disparités, qui se justifient par un taux élevé de pannes de pompes à motricité humaine et des Systèmes d’approvisionnement en eau potable simplifiés(AEPS) en milieu rural. Comment donc assurer la maintenance de ces ouvrages ? Pour trouver la réponse à cette préoccupation, le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement (MEA) en collaboration avec l’UNICEF et le Centre d’expertise et d’influence politique pour l’eau potable et l’assainissement (IRC) tiennent les 18 et 19 octobre 2017 à Ouagadougou, un colloque national sur les modèles de gestion efficace du service d’eau potable. Ce cadre va permettre aux spécialistes de l’eau d’échanger et de trouver un modèle de gestion qui concilie un équilibre entre les intérêts des usagers et pour l’opérateur privé de recevoir des recettes suffisantes pour permettre la continuité de ses opérations. « Il vise à présenter et discuter les expériences en matière de gestion et de fourniture efficace du service public d’eau potable en milieu rural et semi-urbain au Burkina Faso », a souligné le secrétaire général du MEA, Alassoun Sori.

Selon la représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Anne Vincent, ces expérimentations, simulations et ateliers de réflexion ont marqué la volonté des partenaires de trouver une solution durable aux questions de fournitures en eau potable. Durant ces deux jours, les échanges vont porter sur le développement, le maintien et l’amélioration du service public, le recouvrement des coûts et l’accessibilité financière du service public et les responsabilités mutuelles des parties prenantes, ainsi que la planification stratégique de la gestion du service public d’eau potable à l’échelle communale ou intercommunale. « Cela fait 15 ans qu’au niveau rural, l’on teste le modèle du système des pompes à motricité humaine gérées par les communautés et celui du système d’adduction d’eau géré par des opérateurs privés.

Intégrer le système du partenariat public-privé dans la gestion de ces ouvrages permettra d’atteindre l’objectif zéro corvée d’eau en 2020 et l’accès universel à l’eau et à l’assainissement à l’horizon 2030», a indiqué le représentant de l’IRC, Hilaire Firmin Dongobada. A noter qu’environ 58 000 points d’eau modernes ont été réalisés. Et « nous avons pu améliorer la maintenance de ces ouvrages jusqu’à un taux de 80%, il reste 20% qui sont immobilisés et qu’il faudra mettre en état», a précisé M. Sori. Et le SG d’inviter les communautés de base (les associations des usagers de l’eau) à collaborer avec les opérateurs pour qu’ils puissent améliorer la maintenance et l’entretien des ouvrages.


Fleur BIRBA
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