« Notre objectif, à travers les propositions de relecture de la grille indemnitaire, c’est de réparer des injustices. Dans la grille indemnitaire actuelle au Burkina Faso, il y a une injustice notable. Il y a des corps où les agents ne perçoivent pratiquement aucune indemnité. Il ne s’agit pas pour nous de remettre en cause ceux qui ont déjà certaines indemnités. C’est de voir comment trouver une solution pour réparer cette injustice, en établissant beaucoup plus d’équité. Les syndicats ne peuvent pas être contre cela ! Donc, nous allons entamer cette semaine, des discussions avec les structures syndicales, des discussions de fond, parce qu’il s’agit effectivement de questions sociales importantes. Je puis rassurer l’opinion que notre objectif n’est pas de réduire le niveau de vie des populations à un moment où on parle de vie chère. Mais nous ne pouvons donner que ce que nous avons ! Tout le monde connaît le budget de l’Etat, le nombre de fonctionnaires que nous avons.
Il faut que nous puissions avoir une politique qui permette d’utiliser de façon équitable nos ressources à l’intérieur pour ce qui concerne les fonctionnaires, mais aussi en pensant aux autres qui n’ont pas de salaire. Je puis rassurer les syndicats et les fonctionnaires, que la relecture de la grille indemnitaire, n’est pas pour remettre en cause les avantages acquis. Au contraire, c’est pour les améliorer pour plus de justice. Quoi qu’il en soit, les discussions vont s’entamer et vous verrez que ce que nous souhaitons, ce n’est pas de baisser le niveau de vie des fonctionnaires, mais de l’améliorer avec nos ressources ».