Ouagadougou - Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), à travers une déclaration rendue publique, annonce une marche-meeting pour le samedi 4 novembre prochain, pour exiger vérité et justice pour les martyrs de l’insurrection populaire de fin octobre 2014 et du putsch manqué de mi-septembre 2015.
Dans la déclaration signée du Comité exécutif national et dont l’AIB a reçu copie mercredi, le MBDHP invite ses militants «à participer massivement à une marche-meeting qu’il co-organise avec d’autres organisations de la société civile le samedi 4 novembre 2017 à partir de 8 heures à la Place de la Nation».
Pour le Mouvement, cette manifestation vise à mobiliser «l’ensemble des démocrates et patriotes de notre pays, à honorer la mémoire de nos martyrs et à exiger la vérité et la justice pour eux».
Evoquant la récente liberté provisoire accordée au général Djibril Bassolé, le MBDHP condamne l’impunité accordée jusqu’ici aux auteurs des crimes commis le 16 septembre 2015 et jours suivants au mépris des sacrifices consentis par les résistants au putsch et des douleurs et souffrances subies par leurs familles et proches.
«Les faits indiquent clairement que, malgré leurs discours de convenance, les autorités politiques et judiciaires de notre pays sont réticentes à la manifestation de la vérité et de la justice pour les crimes commis pendant l’insurrection et la résistance populaires anti-putsch», peut-on lire dans la déclaration.
A en croire les auteurs de l’écrit, l’absence de justice pour les victimes de l’insurrection populaire et du putsch ainsi que pour toutes les victimes de crimes impunis, constitue une piqûre de rappel en vue de remobiliser les rangs pour la poursuite de la lutte patriotique contre l’impunité.
Et de relever que c’est pourquoi, le MBDHP lance un appel à la mobilisation générale.
Agence d’information du Burkina
ak/ata