Ouagadougou - Le Syndicat des médecins du Burkina Faso (SYMEB) a demandé lundi au gouvernement burkinabè d’engager dans les meilleurs délais «des réformes utiles» pour l’amélioration des soins et pour face à la paupérisation de la profession soignante.
« Il faudrait que le gouvernement puisse faire des reformes utiles pour que nos hôpitaux ne constituent pas des mouroirs. Il faut que nos hôpitaux puissent être des creusets ou les gens peuvent venir se soigner et repartir chez eux sains» a déclaré le secrétaire général du SYMEB lundi lors de la remise d’un mémorandum.
Toujours dans les colonnes de Le Quotidien, Alfred Ouédraogo explique que le médecin généraliste se retrouve dans une charge de travail plus élevée, et pire dans des conditions de paupérisation extrême, après une spécialisation de 5 à 8 ans.
Le journal précise que le SYMEB a tenu une assemblée générale le 7 octobre 2017 et a jugé opportun d’adresser un mémorandum au gouvernement.
Le même journal évoque les recommandations qu’exigent les médecins qui sont entre autres la révision de la loi hospitalière, le renforcement de la tutelle technique des hôpitaux, l’élaboration d’un plan de formation, et l’augmentation des salaires pour l’ensemble des agents de santé.
«Tant que nous n’allons pas avoir de ressources humaines motivées, de qualité, nous n’allons pas amorcer un développement durable dans ce pays», a déclaré Alfred Ouédraogo.
«Nous nous réserverons le droit de mener des actions à notre corps défendant pour que notre plateforme puisse aboutir», a-t-il confié à Le Quotidien.
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