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Déploiement de la Force conjointe G5 Sahel : Du matériel militaire pour le bataillon burkinabè
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  Sidwaya
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© Ministère par D.R
Une convention pour la construction de postes de police frontaliers
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, et l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes ont procédé, le jeudi 27 octobre 2016 à Ouagadougou, à la signature d’une convention relative à la construction de postes de police frontaliers (PPF) au Burkina Faso




L’ambassade de France au Burkina Faso a remis aux Forces armées nationales, du matériel militaire, le mardi 17 octobre 2017 au camp Bila-Zagré à Kamboincin. Composé de pick-up, de véhicules de transport de troupe et de mitraillettes, entre autres, ce matériel servira à doter le bataillon burkinabè de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S).

13 pick-up, 4 camions de transport, une dépanneuse, 13 mitrailleuses, 13 postes de transmission et du matériel de vie en campagne ; c’est le lot de matériels militaires que la France a remis à l’armée burkinabè au camp militaire de Kamboincin, le mardi 17 octobre 2017. Selon l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, la France a décidé, depuis plusieurs années, de soutenir des pays partenaires dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes en soutenant notamment la Force du G5 Sahel. De l’action de son pays pour faire adopter la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui entérine les opérations et autorise le déploiement de la Force, en passant par la décision de l’Union européenne de consacrer 50 millions d’euros, la France, à entendre son ambassadeur, a démontré cette volonté. «Nous avons prouvé notre engagement aux côtés de nos partenaires en décidant d’équiper la Force conjointe du G5 Sahel d’un montant de 8 millions d’euros soit 5 milliards de F CFA de matériels», a-t-il ajouté. De plus, a annoncé Xavier Lapeyre de Cabanes, la France procèdera à de nouvelles livraisons de matériels au profit du bataillon burkinabè du G5 Sahel notamment des détecteurs de mines, des casques et gilets pare-balles, des combinaisons anti engins explosifs improvisés, du matériel de déminage et des moyens de transmission. Cela, pour permettre aux forces burkinabè de mieux combattre les terroristes qui ont utilisé récemment de tels explosifs. Pour le diplomate français, son pays appuie également l’action de l’Armée burkinabè dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes à travers, entre autres, le partenariat militaire opérationnel avec des opérations coordonnées ou conjointes entre la Force Barkhane et/ou les éléments français au Burkina Faso et l’Armée burkinabè. Le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le Gal de brigade Oumarou Sadou, qui a reçu le matériel au nom du ministre en charge de la défense, a remercié la France pour cette dotation et pour la qualité de la coopération militaire entre les deux pays.
Consolidant sa position de partenaire stratégique privilégié des FAN, l’Armée française, a confié le CEMGA, fait ainsi preuve de sa ferme volonté de les accompagner dans leur engagement au sein de la force multinationale conjointe du G5 Sahel. Le Gal Oumarou Sadou a rappelé que la volonté et l’engagement des chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel face à la menace terroriste se sont traduits par de nombreuses initiatives dont la mise en commun des ressources nationales propres et la recherche d’accompagnement. Et de préciser que la contribution de chaque pays membre, à hauteur de 8 millions d’euros, ira en priorité aux bataillons nationaux. Déjà, il a souligné que l’accompagnement de la France et de l’Union européenne pour respectivement 8 et 50 millions d’euros et celui des autres partenaires, ont permis la mise en place du Poste de commandement (PC) de la Force à Sévaré au Mali et du PC du bureau central du bataillon burkinabè à Niamey (Niger). Même si la prise en charge symbolique des personnels de l’Etat-major, leur alimentation et leur hébergement est assurée, Oumarou Sadou estime que de nombreux efforts restent à fournir.

Jean-Marie TOE
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