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JMA: la bonne gouvernance des migrants, source de sécurité alimentaire
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  Sidwaya
Petits
© aOuaga.com par Séni Dabo
Petits ruminants : un atelier sur l`analyse de la chaîne de valeurs
Jeudi 30 mars 2017. Ouagadougou. Un atelier de validation du rapport d`études "Analyse de la chaîne de valeurs des petits ruminants au Burkina Faso a débuté des travaux pour une journée. Photo : Aristide Ongone Obame, représentant-résident de la FAO au Burkina




Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques a célébré, le 16 octobre 2017 à Ouagadougou pour la 37e fois, la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) sous le thème : «Changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural». Une commémoration qui vise l’atteinte d’une ‘’faim zéro’’ dans le monde, d’ici à l’horizon 2030.

La faim, l’insécurité alimentaire, la pauvreté et la dégradation des ressources naturelles, sont les principales raisons qui poussent les hommes le plus souvent à la migration. C’est fort de ce constat alarmant que la commémoration de la 37e Journée mondiale de l’alimentation (JMA), organisée le lundi 16 octobre 2017 à Ouagadougou, de l’avis du président de l’Alliance nationale contre la faim au Burkina Faso (ACFM-BF), Bachirou Sanogo, propose d’investir dans la sécurité alimentaire et le développement rural, en vue de changer l’avenir des migrations. D’où le thème de la JMA 2017 : « Changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural ». Pour M. Sanogo, les migrations concernent principalement les zones rurales, où plus de 75% des populations pauvres sont victimes d’insécurité alimentaire et dépendent pour la plupart, des ressources naturelles. Le rapport sur ‘’l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2017’’, a fait ressortir que 815 millions de personnes souffraient de la faim en 2016, soit plus de 38 millions de plus qu’en 2015, qui comptait 777 millions. Une hausse qui tient en grande partie selon les acteurs, à la recrudescence des conflits, des sécheresses et des inondations. Le ministre en charge de l’eau, Ambroise Niouga Ouédraogo, représentant son homologue de l'Agriculture et des Aménagements hydrauliques, a affirmé que l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), travaille depuis 72 ans au quotidien avec l’ensemble des pays, pour construire un monde libéré de la faim. Et la thématique de cette célébration, comme il l’a indiqué, est d’actualité et est interpellateur, au regard de l’ampleur du phénomène migratoire et de ses conséquences. « La migration occupe le devant de la scène dans tous les grands débats internationaux sur le développement social et économique. Elle est une problématique qui touche à la fois la jeunesse et le monde rural », a-t-il convenu. Et de poursuivre qu’en 2015, le monde comptait 244 millions de migrants internationaux et ils ont transféré plus de 600 milliards de dollars de fonds vers leurs pays d’origine.
La migration doit être un choix et non une contrainte
Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo a, par ailleurs, noté que la question qui se pose à l’occasion de cette 37e JMA, est : « Comment améliorer la gouvernance de la migration à travers des investissements soutenus dans le secteur rural et la lutte contre l’insécurité alimentaire » ? A cette interrogation, il a soutenu qu’il est indéniable d’investir dans le développement rural, dans l’adaptation au changement climatique et dans le renforcement des moyens d’existence des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire. Le représentant de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Burkina Faso, Aristide Ongone Obame a, pour sa part, précisé que le développement rural inclusif peut contribuer à atténuer les conflits, à renforcer la durabilité et à faire de la migration, une question de choix et non de désespoir. Et le ministre Ouédraogo de renchérir que la migration doit être volontaire et non une contrainte. Pour M. Obame, il faut d’urgence des opportunités d’emploi décent, qui peuvent être créés par l’agriculture productive et des activités de soutien, pour convaincre les rangs croissants des jeunes des zones rurales : «Qu’ils peuvent trouver sur place, un sort meilleur que de dangereux périples vers des destinations inconnues», a conseillé M. Obame. Il a fait savoir que son institution plaidera en faveur de solutions, pour que la migration soit le fruit d’un choix et non d’une mesure prise en dernier ressort.


Afsétou SAWADOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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