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Héritage de Thomas Sankara : la jeunesse burkinabè à l’école de la révolution
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par AO
Conférence de presse du bureau internationale de la souscription du mémorial Thomas Sankara
Souscription mémorial Thomas Sankara, plus 1 milliard de franc cfa récolté pour le moment. Pour le 30éme anniversaire de l`assassinat du Camarade Thomas Sankara, nous invitons le peuple le 3O octobre à une marche à 8heur




L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), en collaboration avec l’ambassade de Cuba au Burkina Faso, a organisé, le dimanche 15 octobre 2017, jour anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, un panel sur le thème : « L’influence des révolutions et du sankarisme en particulier sur les mouvements sociaux au Burkina Faso».

L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) veut remémorer ses militants et la jeunesse du Burkina Faso des idéaux véhiculés par les leaders des révolutions. A cet effet, en collaboration avec l’ambassade de Cuba au Burkina Faso, elle a organisé dimanche 15 octobre 2017, jour anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, un panel sur le thème : « L’influence des révolutions et du sankarisme en particulier sur les mouvements sociaux au Burkina Faso». Pour le président du comité d’organisation du panel, Samdpawendé Ouédraogo, cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives du centenaire de la révolution Bolchevik, du cinquantenaire de l’assassinat de Che Guevara et du trentenaire de la disparition du père de la Révolution burkinabè. Ainsi, le public qui a fait le déplacement de la maison du peuple de Ouagadougou, lieu où s’est tenu le panel, a eu droit à trois communications et à des témoignages d’anciens compagnons de Thomas Sankara. La première communication présentée par le Pr Aziz Fall, par ailleurs président du collectif des avocats de la famille de Thomas Sankara, a porté sur la lutte contre l’impunité et la justice pour Thomas Sankara. L’ancien ambassadeur de Cuba à l’ONU, Oscar Oramassé, a entretenu les participants sur la contribution de Che Guevara dans la révolution cubaine. Le Professeur Adama Barro, quant à lui, s’est intéressé à l’influence du sankarisme sur les mouvements au Burkina Faso. Selon le président de l’UNIR/PS, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le 1er enseignement à tirer de ces communications est la lutte menée par le Groupe de recherche pour l’initiative et la libération de l’Afrique sous la direction du Pr Aziz Fall. « Cela fait 20 ans que ce groupe et de nombreux Africains luttent pour que la justice burkinabè dise le droit pour Thomas Sankara et ses compagnons. C’est un combat mené de façon transversale sur plusieurs cieux », a-t-il indiqué. Me Sankara s’est aussi intéressé à un autre aspect du panel : les rapports entre les différents Etats. A l’écouter, les pays capitalistes ont tendance à soumettre leur diktat au peuple, c’est-à-dire créer une espèce de néo-esclavage pour les peuples qui sont en lutte. Il a soutenu, à ce sujet, qu’il ne s’agit pas de dénoncer cette situation mais d’apporter des réponses en vue de changer la donne. D’où le choix de porter le panel sur les deux personnalités assassinées au même moment (en octobre), a-t-il noté. « Ces icones, par leurs actions, ont marqué la jeunesse africaine contemporaine », a-t-il justifié. De son côté, l’ambassadeur de Cuba au Burkina Faso, Ana Maria Chongo, a fait remarquer que le but de cette journée est aussi de marquer l’héritage de Che Guevara et de Sankara dans le temps, mais surtout de contribuer à la formation des nouvelles générations à partir des valeurs qu’ils ont laissées pour la postérité. « Nous vivons dans un monde plein de contradictions et d’incertitudes, dans une situation marquée par des menaces croissantes à la paix auxquelles nous devons faire face», a-t-elle insisté. Pour surmonter ces difficultés, le Professeur Fall a appellé à la vigilance et à l’unité des sankariste. «L’impérialisme et ses valets locaux vont s’employer à diviser nos rangs pour créer des partis fantômes en vue d’empêcher l’ancrage du processus révolutionnaire », a-t-il prévenu. Il a aussi invité le peuple burkinabè à poursuivre la lutte contre l’impunité et pour la manifestation de la vérité dans le dossier Sankara. A ce propos, il a loué le courage de l’épouse du défunt, Mariam Sankara, qui se bat inlassablement dans ce sens. Cette dernière, à l’occasion de cette journée, a adressé un message d’encouragement aux organisateurs. A travers cette lettre, l’épouse du leader de la révolution burkinabè a manifesté sa désapprobation d’ériger un mémorial de Thomas Sankara dans l’enceinte du Conseil de l’entente.

Abdoulaye BALBONE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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