Le président de la Coalition pour l’avancée du peuple (COPAP), Aziz Sana a souhaité samedi, que la justice soit rendue aux victimes et aux blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch manqué du 15 septembre 2015, avant d’aller vers une réconciliation nationale au Burkina Faso.
Pour le président de la COPAP, Aziz Sana, il faut rendre d’abord la justice aux victimes et aux blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du coup d’Etat perpétré, par le Régiment de sécurité présidentielle(RSP) en septembre 2015 avant d’aller vers la réconciliation nationale.
Selon M. Sana les familles des victimes sont dans l’attente d’une réparation et des dédommagements, toute chose qui démontre que la justice doit être une réalité au Burkina Faso.
«Nous demandons à tous ceux qui se sont exilés et qui sont accusés à tort ou à raison, de rentrer au pays et affronter avec courage la justice et que la vérité soit dite afin que nous convergeons ensemble à la réconciliation», a-t-il signalé.
Aziz Sana s’exprimant à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, a en effet, précisé que toute tentative de réconciliation sans vérité suivie de repentance va être une « erreur monumentale».
«Une supposée réconciliation sans la moindre vérité, justice et repentance sincère ne serait qu’une grosse farce qui exploserait douloureusement sur le visage des gouvernants d’une part et d’autre part éclaboussera les espoirs d’un peuple», a- t-il poursuivi.
Le premier responsable de la COPAP a enfin expliqué, que le peuple attend des explications de la part des responsables judiciaires, à propos des libérations provisoires récentes (de Djibril Bassolé et autres) des présumés comploteurs et colporteurs du putsch manqué du 16 septembre 2015.
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