Ouagadougou - Les quotidiens burkinabè présentent, ce vendredi, des menus variés où l’on retrouve des sujets ayant trait aux faits de société, à la politique et à la justice marquée par les rebondissements liés à la liberté provisoire accordée au général Djibrill Bassolé.
Parlant de la liberté provisoire accordée au général Djibrill Bassolé, Aujourd’hui au Faso informe que les proches et les avocats de l’intéressé «crient à l’enlèvement».
Selon le confrère, «après moult tractations dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 octobre 2017 au Tribunal militaire, Djibrill Bassolé a été placé en résidence surveillée dans une résidence surveillé dans une villa de Ouaga 2000, sans qu’aucun des membres ne sachent où il a été conduit».
Et le journal de se demander si «liberté provisoire est-elle soluble dans la résidence surveillée ?».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso publie une déclaration émanant de la présidence de la Chambre de contrôle de l’instruction du Tribunal militaire de Ouagadougou.
Dans l’écrit, le premier responsable de l’institution judiciaire donne des explications de textes à propos de la liberté provisoire accordée au général Bassolé.
En politique, L’Observateur Paalga revient sur la crise au sein de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), titrant : «Matinée agitée au pont Kadiogo contre la +Simborisation+».
Le journal relate que des centaines de militants de l’UPC ont crié leur colère contre les 13 députés dissidents du parti dont ils réclament les mandats.
«Cette manifestation sur le pont Kadiogo, hier 12 octobre n’a pas atteint son objectif initial: remettre à l’occupant du perchoir un message contre la création d’un nouveau groupe parlementaire par des +traitres de service+», précise L’Observateur.
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya renseigne que quand l’accès de l’hémicycle leur a été refusé, les militants de l’UPC ont occupé la voie publique.
Quant au journal Le Quotidien, il arbore en sa manchette : «Marche des militants de l’UPC sur l’Assemblée nationale : +Les militants sont décidés à prendre leurs mandats et nous allons nous donner les moyens de le faire+», reprenant ainsi, les propos du porte-parole de l’UPC, Rabi Yaméogo.
Le fait de société qui a intéressé aussi les journaux est l’arrestation de bandits à Ouagadougou.
Evoquant cette actualité, Le Quotidien titre : «Grand Banditisme à Ouaga : 18 bandits aux arrêts», ajoutant que «114 engins à deux roues et un important lot de matériels saisis».
De son côté, L’Observateur Paalga affiche: «114 motos, 18 délinquants… cette prise de la police», là où Sidwaya mentionne : «Lutte contre le banditisme : 18 présumés délinquants sous les verrous».
ak