Poursuivi par la justice militaire burkinabè pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangères » dans l'enquête sur le putsch raté de 2015, le général Djbrill Bassolé a bénéficié mardi d'une liberté provisoire, avant de se voir assigné en résidence surveillée sur requête du procureur militaire. Une décision qui, d'un côté, soulage ses partisans et sa famille, mais qui fait fulminer la société civile.
L’artiste-musicien et activiste Serge Bambara – alias Smockey – est l’un des porte-paroles du Balai citoyen, qui était à l’avant-garde de la résistance contre le putsch perpétré par l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré en septembre 2015.
Mercredi, ce mouvement a peiné à mobiliser devant le tribunal militaire où quelques dizaines de manifestants seulement sont venu exprimer leur ras le bol face à la mise en liberté provisoire du général de gendarmerie. Très virulent et critique, Smokey livre son analyse à Jeune Afrique. Entretien.
Jeune Afrique : Vous êtes fermement opposé à la décision de mise en liberté provisoire – en résidence surveillée – accordée au général Djibrill Bassolé, inculpé dans l’enquête judiciaire sur le putsch raté de septembre 2015. Pourquoi ?
... suite de l'article sur Jeune Afrique