Société
Burkina : quand Diendéré tente de justifier « le coup d’État le plus bête du monde »
Publié le jeudi 12 octobre 2017 | Jeune Afrique

© AFP par AHMED OUOBA
Coup d`Etat militaire au Burkina Faso Le Général Gilbert Diendéré parle au palais présidentiel à Ouagadougou , le 17 Septembre 2015. Il a déclaré un coup d`Etat, un jour après avoir pris en otage le président par intérim et les membres supérieurs du gouvernement, alors que le pays était déjà prêt pour ses premières élections depuis le renversement du leader de longue date Blaise Compaoré. Photo : le général Gilbert Diendéré, président du Conseil national pour la démocratie (CND) |
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Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé.
Voilà deux ans qu’il est enfermé entre les murs décrépis de la maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), à Ouagadougou. En polo gris et pantalon de toile, Gilbert Diendéré ne porte plus le treillis mais ne se plaint pas : il assure qu’il tient le coup, qu’il « n’y a pas de problème ». La détention n’a pas changé la nature de ce militaire aussi courtois que taiseux. Pourtant, en cette chaude matinée de septembre, assis sur une chaise en plastique sous un manguier dans la cour de la prison, l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré accepte pour la première fois d’évoquer les épisodes qui l’ont conduit ici. D’une voix calme, parfois hésitante, il tente d’expliquer comment il est sorti de l’ombre pour prendre la tête du « coup d’État le plus bête du monde », en septembre 2015.
Inculpé, entre autres, pour « haute trahison », Gilbert Diendéré revient sur la chute de son patron pour expliquer la sienne. Après le départ de Compaoré pour la Côte d’Ivoire, le 31 octobre 2014, Diendéré reste à Ouagadougou mais fait profil bas. Il assiste, impuissant, à la fulgurante ascension de son ancien subordonné, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, devenu Premier ministre du régime de transition, et à ses tentatives pour mettre la main sur le puissant régiment de sécurité présidentielle (RSP). ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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