Les journaux burkinabè de ce mardi commentent la situation politique nationale, notamment la crise au sein du principal parti de l’opposition, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), qui a provoqué la réaction de Zéphirin Diabré, le premier responsable dudit parti.
«Démission des députés du groupe UPC: +C’est un complot en gestation depuis 2016+», titre le quotidien national Sidwaya qui reprend ainsi, les propos de Zéphirin Diabré, prononcés, hier lundi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, trouve bon de souligner que le premier responsable de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré rompt le silence, à propos de la situation que vit le parti.
«En effet, il s’est prononcé, hier lundi 9 octobre 2017, sur l’attitude de 13 des députés membres du groupe parlementaire UPC ayant décidé de créer un autre groupe à l’Assemblée nationale», écrit le confrère avant de relever que pour le président Diabré, il s’agit d’un complot orchestré par le parti au pouvoir.
A ce sujet, le journal Le Quotidien reprend en manchette cette déclaration de Zéphirin Diabré : «Notre parti fait l’objet de déstabilisation par une officine liée au pouvoir».
Le même quotidien privé qui a interrogé des militants de l’UPC, fait remarquer que ceux-ci sont très remontés contre les députés démissionnaires.
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il arbore cette manchette : «Crise à l’UPC : Zeph (surnom de Zéphirin Diabré, Ndlr) tend la main à Simboro et à ses +douze apôtres+».
Le confrère relate qu’après l’organisation, dimanche dernier, d’un point de presse par les treize démissionnaires du groupe parlementaire UPC, «hier c’était le tour de Zéphirin Diabré de battre en brèche les arguments de Daouda Simboro (porte-parole des députés frondeurs, Ndlr) et ses camarades, tout en leur tendant la main».
Pourtant, à en croire Le Pays, Zéphirin Diabré estime que la création du groupe parlementaire UPC-Renouveau démocratique est «une usurpation de titre».
Le même journal, dans sa rubrique hebdomadaire ‘’Mardi politique’’ a donné la parole à Aboubacar Balima, président du Parti socialiste du Burkina (PSB) qui pense qu’«en politique, il ne faut pas sous-estimer qui que ce soit».
ALK/cat/APA