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Incendie d’un poste SONABEL : Quatre disjoncteurs endommagés
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  L`Observateur Paalga
Incendie
© aOuaga.com par DR
Incendie au siège du FESPACO: la toiture de salle polyvalente part en fumée.
Mardi 15 janvier 2013. Ouagadougou. Un incendie a ravagé la salle multifonctionnelle en construction du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) dans l’après-midi.




Le lundi 9 octobre 2017, le poste 90-15 kilowatt de Ouaga II, sis au quartier Gounghin, a été l’objet d’un incendie. Les raisons du sinistre sont pour le moment inconnues, mais quatre disjoncteurs ont été endommagés par le feu.


Il est 14 h 40 au poste 90-15 de Ouaga II de la Société nationale burkinabè d’électricité, situé dans le quartier Gounghin. Les soldats du feu, qui venaient à peine de maîtriser les flammes, pliaient bagage.

Dès la porte de l’établissement, pas besoin de demander ce qui se passe : on est pris à la gorge par une insupportable odeur de plastique brûlé. Le directeur du Transfert d’énergie, Pascal Héma, nous explique que c’est aux environs de 12h qu’ils ont enregistré une coupure d’électricité dans le centre régional de consommation de Ouagadougou . C’est suite à cela qu’ils ont été informés d’un incendie au poste 90-15 kilowatt de Ouaga II.

Sur les lieux, ils ont constaté que c’étaient les disjoncteurs de départ (15 000 volts) qui avaient été endommagés. Selon les informations, quatre disjoncteurs ont été ravagés par les flammes. Pour le moment, les causes du sinistre ne sont pas connues.

Aucun bilan du matériel détérioré n’est non plus disponible. Cette cellule de Gounghin permet d’envoyer de l’énergie à partir de Zagtouli, grâce à l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire, dans la ville de Ouaga. Elle produit en moyenne 15 000 volts.

Les conséquences de la catastrophe sont énormes. En effet, ce poste produit 1/5 de l’énergie de Ouagadougou. L’énergie qui devait passer par les transformateurs et rejoindre le jeu de barre de Ouaga II ne pourra plus suivre sa trajectoire. Le ministre de l’Energie, Alpha Oumar Dissa, explique que les composants électriques dégagent beaucoup de chaleur. «Quand la chaleur qui se dégage atteint un certain seuil, cela peut créer un incendie », indique-t-il.

Et de poursuivre qu’on accuse parfois la SONABEL à tort : « On condamne souvent les techniciens, la SONABEL ou le ministère de l’Energie sans avoir une lecture objective de ce qui s’est entassé au fil des années. Nous avons des groupes aujourd’hui qui datent des années 60 ; des postes de 15, 20 et même 40 ans qui auraient dû être remplacés depuis plusieurs années… Donc il va de soi que nous soyons dans une situation de dépannage. »

Le ministre se réjouit néanmoins qu’on ait aujourd’hui une administration qui se soucie de la situation de la fourniture d’électricité et qui prend ce problème à bras-le-corps. Il sollicite donc la compréhension de la population ainsi que son accompagnement car, informe-t-il, il leur faut plus de 500 milliards de francs CFA, en plus de ce qu’ils ont déjà, afin de pouvoir venir à bout du problème d’électrification au Burkina Faso.



Rabiatou Congo (Stagiaire)
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