Politique
Crise au sein de l’UPC : ’’C’est la campagne de 2020 qui a commencé’’ (Zéphirin Diabré)
Publié le mardi 10 octobre 2017 | AIB
© aOuaga.com par Séni Dabo
Projet de code électoral: l`opposition exige son retrait Jeudi 8 juin 2017. Ouagadougou. L`opposition politique affiliée au chef de file (CFOP) a animé une conférence de presse pour dénoncer le projet de code électoral concocté par le gouvernement. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique (CFOP) |
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Le président du principal parti de l’opposition burkinabè, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Zéphirin Diabré a déclaré, lors d’une conférence de presse, lundi à Ouagadougou, que c’est la campagne de 2020 qui a commencé, faisant allusion aux 13 députés qui ont décidé de créer un autre groupe parlementaire au sein de l’Assemblée nationale.
«Face à l’échec criard de sa politique, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir, Ndlr) veut débaucher de nouveaux soutiens, affaiblir l’UPC, pour mieux remporter les prochaines élections», a lancé Zéphirin Diabré.
Selon le président de l’UPC, les arguments des démissionnaires de son parti sont ridicules et infondés. Il a jouté que ceux-ci ne sont pas venus au parti par conviction mais sont plutôt animés par l’intérêt personnel.
«Ce à quoi vous assistez est une étape dans le développement d’un complot contre le parti UPC, complot en gestation depuis janvier 2016», a affirmé Zéphirin Diabré, en s’adressant aux journalistes.
Pour lui, l’UPC, principale force de l’opposition, a été l’objet d’une tentative de déstabilisation de la part d’officines liées au pouvoir du MPP.
En tenant le parti au pouvoir pour responsable de cette crise, Zéphirin Diabré promet que la direction de son parti fera tout ce qui est possible pour ramener les frondeurs au bercail.
La direction de l’UPC dit reconnaître que les difficultés de la vie dans l’opposition puissent amener des impatiences ou des frustrations, mais demande aux militants de ne pas céder face aux promesses politiciennes des adversaires.
Le président de l’UPC appelle donc ses militants à la sérénité, à la vigilance et à la sauvegarde des structures du parti dans les provinces, en attendant que des directives soient données.
La semaine dernière, treize députés du groupe parlementaire UPC, avec à sa tête le président, Daouda Simboro, ont rendu publique leur volonté de créer un nouveau groupe au sein du parlement qu’ils ont baptisé «Groupe parlementaire UPC-Renouveau démocratique».
Hier dimanche 8 octobre, les députés frondeurs ont animé une conférence de presse à Ouagadougou pour donner les raisons de leur décision.
Entre autres griefs, les démissionnaires du groupe parlementaires UPC ont évoqué l’absence de la liberté de pensée et d’expression, le manque de liberté de vote et l’absence d’équité dans le traitement des députés du parti.
Agence d’information du Burkina
lz/bl/ak

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