La Ligue du centre de karaté-do a organisé le dimanche 8 octobre à Ouagadougou sa rentrée sportive 2017-2018. Une façon de sonner le rassemblement des troupes pour une fois encore se lancer à la conquête des lauriers et de mieux faire que la saison écoulée.
C’est concomitamment avec les autres Ligues du Burkina Faso et l’instance faîtière du karaté-do burkinabè que cette rentrée de la ligue du centre a été effectuée. Selon le président de la ligue du centre de karaté-do Assad Sorgho, « c’est une tradition d’organiser chaque mois d’octobre cette rentrée ». Au menu, explique le président Sorgho, « nous avons souhaité faire un cross. Cela dans l’objectif de rassembler tout le monde pour que l’on puisse, hors mis le dojo et les activités techniques comme nous avons l’habitude de le faire, de faire un mouvement d’ensemble en public. Nous avons fait un tour en ville avant de revenir. C’était très bien. Les enfants et même les grands étaient très contents. Nous avons sué un peu. Nous sommes revenus pour faire des étirements et quelques techniques de karaté ». Faisant le bilan de la saison écoulée, maître Sorgho a estimé que malgré le démarrage tardif des activités dû aux élections tardives, « nous avons suivi la feuille de route du président de la Fédération. Et nous sommes heureux d’avoir pu tenir toutes les activités. Nous avons fait des stages techniques, nous avons tenu le championnat de la Ligue en un temps record avec la participation de beaucoup de clubs. Cela a été un franc succès et nous a permis de faire une bonne prestation au championnat national en remportant le plus grand nombre de médailles ». Il a rappellé, tout comblé de joie, que « la Ligue du centre a également pourvu l’équipe nationale de beaucoup de ses athlètes. Cette équipe a pris part au championnat d’Afrique de la zone 3 à Cotonou où nous avons remporté le plus grand nombre de médailles. De retour de Cotonou, nous-nous sommes attelés à organiser le passage de grade qui aura lieu à la fin octobre ». Malgré ce franc succès, de nombreux défis restent à relever et pour maître Sorgho. « Nous aurons les olympiades de Ouagadougou qui se tiendront en janvier. Nous organiserons une grande compétition qui va réunir non seulement les karatékas du Burkina Faso mais également les karatékas d’autres pays d’Afrique de l’ouest. A l’issue de cela, juste en Avril on aura le championnat d’Afrique de la zone 3 à Ouagadougou ». Pour relever ce challenge il faut « le rassemblement, chose que nous avons effectué aujourd’hui. Il faut mobiliser les troupes et communier avec les parents pour leur faire comprendre que l’activité sportive n’empêche pas les enfants d’étudier, ça les motive au contraire ». Un salut martial a ponctué la fin de la cérémonie. Rendez-vous a été pris sur les tatamis pour relever de nouveaux défis.
Adama SALAMBERE