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© aOuaga.com par A.O
Sécurisation de l`Avenue Kwamé N`Krumah : le ministre Simon Compaoré rencontre les riverains Lundi 4 septembre 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les riverains de l`Avenue Kwamé N`Krumah sur les mesures de sécurisation prises par le gouvernement |
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu dans l’après-midi du jeudi 7 septembre 2017 sa rentrée politique. Ce rassemblement était placé sous le thème : « La restauration de l’autorité de l’Etat et le défi sécuritaire ». Après tout le bruit qui a couru sur le parti suite à la mort de Salifou Diallo, le vice-président du MPP, Simon Compaoré, fera savoir que c’est une rencontre pour requinquer les militants et prendre un nouveau départ.
Le plateau omnisports dans le quartier Gounghin qui porte le nom du vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a servi de cadre pour la rentrée politique du parti. A ce grand rendez-vous auquel les militants ont répondu massivement présent, la parole est d’abord donnée aux représentants des différentes confessions. Viendra ensuite le secrétaire national de la jeunesse, Bachir Ismaël Ouédraogo, pour signifier qu’après le deuil de Salifou Diallo, «MPP is back (le MPP est de retour) ». « Nous nous sommes donné un temps pour faire le deuil du président de l’Assemblée nationale. Mais aujourd’hui, c’est chose faite. MPP is back ! » a-t-il clamé. C’est donc la rentrée de tous les défis. Le secrétaire exécutif national du MPP, Lassina Sawadogo, orientera son message sur l’élection présidentielle de 2020. « Nous avons prévu de donner une autre dimension au parti. Nous allons travailler de sorte que le MPP soit le soleil du pays. Nous allons briller pour guider le pays vers des lendemains meilleurs. En 2020, nous devons obtenir plus de voix qu’en 2015. Si ce n’est pas le cas, ça sera une honte, nous ne sommes pourtant pas nés pour connaître la honte », a-t-il déclaré.
Le 2e vice-président du parti, Clément Sawadogo, a, quant à lui, fait remarquer que le pays est devenu démocratique au point que ceux qui ne comprennent « rien parlent au hasard », pour ne pas dire « ch… n’importe comment ». Et d’envoyer cette pique voilée : « Il y a des gens qui n’ont pas honte. Ils ne peuvent rien faire d’eux-mêmes. Ils comptent toujours sur un Koffi Koadjo en Côte d’Ivoire. Quelle honte ! » Avant que la tête d’affiche de cette rentrée politique, Tebgueré (Simon Compaoré), prenne la parole, c’est le tour du nouveau président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé. Ce dernier, après avoir demandé aux militants de se donner la main pour aider le président à réussir son mandat, a plaidé auprès du bureau exécutif pour la responsabilisation des jeunes et des femmes. « Les jeunes ont besoin de faire leurs preuves. Si nous voulons préparer 2025, je ne parle pas de 2020, il faut qu’on commence par responsabiliser les jeunes et les femmes. »
Cette rencontre fait suite à une conférence de presse tenue dans la matinée au siège du parti. Le dernier à l’appel, Simon Compaoré, était très attendu du public. Quand celui-ci s’est levé, la foule a commencé à faire du bruit pour l’accueillir. « C’est une continuité de ce que nous avons fait ce matin à notre siège. Nous voulons, à travers cette rencontre, effectuer officiellement la rentrée politique du MPP. Nous avons rassemblé les premiers éléments de nos états-majors afin qu’à la fin de cette journée, nous puissions prendre un nouveau départ. Au sortir de cette journée de lancement de la rentrée politique, ceux qui nous sous-estimaient se rendront compte que la machine a été suffisamment révisée», a fait remarquer le ministre de la Sécurité. Pour lui, le parti entame une course contre le temps et il espère l’emporter. C’est pourquoi il a signifié qu’aucune grâce ne serait faite à qui que ce soit. « Demain, nous n’aurons aucune excuse si jamais nous ne réalisons pas ce que nous avons promis au peuple. C’est pourquoi nous serons sans état d’âme avec ceux qui freinent notre avancée. Ainsi, tous ceux qui ne sont d’aucune utilité à notre processus de développement seront délogés, car le président Roch Marc Christian Kaboré sera amené à répondre de ce qu’il n’aurait pu faire en ce qui concerne les attentes pressantes des populations », a-t-il dit. Par conséquent, chaque personne sera nommée à la place qu’elle mérite. «Il faut bannir l’arrogance et mettre chaque personne à la place qu’elle mérite pour faire avancer les choses. Que ceux qui seront responsabilisés soient en mesure de montrer leur capacité à apporter le développement », a-t-il déclaré.
Akodia Ezékiel Ada
Samiratou Pitroipa (Stagiaire)
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