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Burkina : scission parlementaire au sein du principal parti d’opposition
Publié le vendredi 6 octobre 2017  |  AIB
Situation
© aOuaga.com par A.O
Situation du Burkina en 2016 : le Premier ministre face aux députés pour son discours
Vendredi 14 avril 2017. Ouagadougou. Le Premier ministre est devant les députés de l`Assemblée nationale pour, comme le veut la Constitution, faire le bilan exhaustif du Burkina en 2016 à travers son discours sur la situation de la nation




Ouagadougou - Au moins treize députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont quitté le groupe parlementaire UPC pour en créer un autre, une décision qui révèle au grand jour les contradictions internes qui minent le principal parti d’opposition depuis décembre 2015.

Le président du groupement parlementaire UPC Daouda Simboro et douze autres députés ont démissionné de l’instance pour créer le groupe parlementaire ‘’UPC Renouveau démocratique’’, a révélé hier jeudi le site d’information burkina24.com.

Ces députés qui disent attendre trois à cinq autres démissionnaires, ne comptent pas quitter le parti car ils souhaitent «améliorer la gouvernance de l’UPC», a confié M. Simboro au média.

Cette scission parlementaire intervient quelques temps après la publication d’un article de presse, soutenant que le défunt président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo voulait débaucher des députés dont ceux de l’UPC pour la création d’un supposé parti de gauche.

Daouda Simboro a dit à burkina24 qu’il n’a pas apprécié en tant que président du groupe parlementaire UPC, le traitement que certains membres de la direction du parti ont réservé à certains de leurs camarades lorsqu’ils ont été cités dans l’un article.

En juillet 2017, l’UPC avait blâmé le député Jacques Palenfo et exclu le député Elysée Kiemdé pour avoir enfreint les consignes du parti, lors du vote d’un projet de loi gouvernementale allégeant les procédures d’attribution des marchés publics.





Rappelons également que l’UPC avait déjà connu en avril 2016, deux défections de taille- le député Louis Armand Ouali et Bruno Kafando-, exclus pour avoir dénoncé dans un pamphlet, le refus du parti de rejoindre la nouvelle majorité présidentielle.

Agence d’Information du Burkina

ata
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