Une affaire d’Usine de boissons alcoolisées oppose depuis quelques le maire et le Chef de Kindi. Concernant cette affaire, deux points de presse on été organisés. L’un par le maire de Kindi, Thomas Baguemzanré, le vendredi 24 juin 2013 à Ouaga et l’autre par le chef du même village, devant l’unité controversée. La question de fond tournait autour de la légalité ou pas de cette unité. Est-elle une unité de production ou de mise en bouteille ?
Le maire Thomas Baguemzanré, dans sa déclaration, a fait savoir que l’unité de boissons alcoolisées était installée de façon illégale. Il a aussi affirmé qu’elle n’avait réalisé aucune étude d’impact environnementale nécessaire et n’a pas produit de rapport d’analyse du Laboratoire national de santé publique. En outre, estime-t-il, elle ne devrait pas être installée à 20m d’une école et du marché, et à 50m du CSPS. De ce fait, il interpelle l’opinion publique, les ministères concernés et l’Assemblée nationale pour toutes fins utiles.
Quelques jours après le maire, c’est autour du chef de Kindi, patron des établissements Palingwendé et propriétaire de l’unité de boissons alcoolisées, de convoquer un point de presse pour rejeter en blocs les accusations du maire. Il a indiqué qu’au fond, le maire lui en voulait personnellement. Sinon l’unité n’a aucun problème particulier. Pour ce faire, il a organisé une visite guidée de l’unité. Il ne fait que de la mise en bouteille. Dans sa déclaration, il a démontré que son unité est bel et bien légale à travers l’arrêté N°2012-0152/MICA/SG/DCGU-CI du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat qui l’autorise à la réalisation de cette activité. Cet arrêté est également signé par le ministre de l’Economie et des Finances. Il y a aussi les rapports d’analyse de ces différents produits (liqueurs), à savoir les rapports d’analyse N°0215, N°0216, N°0217. Il a aussi montré que son unité était située dans une zone commerciale.
A la suite de ces deux (2) points de presse, l’on est en droit de nous demander ce qui se passe réellement à Kindi ?
Les autorités compétentes devraient se pencher rapidement sur le cas Kindi. D’autant plus que l’unité emploie 125 personnes, dont 25 permanents et que le maire se plaint des menaces sur sa personne.