La IVe édition du Salon international du textile africain (SITA) se tiendra, du 18 au 25 novembre 2017 à Ouagadougou, sous le thème : « Le port du textile africain en milieu scolaire ». Les initiateurs de l’événement ont organisé, le mardi 3 octobre 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse pour faire le point des préparatifs.
Dans le but de valoriser le textile africain, notamment celui du Burkina Faso à travers le monde, le Salon international du textile africain (SITA) a été initié en 2009. Pour la IVe édition de ce salon qui aura lieu, du 18 au 25 novembre prochain, ses promoteurs ont organisé une conférence de presse, le mardi 3 octobre 2017, pour faire le point des préparatifs. Cette édition qui sera patronnée par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, verra la participation du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Chine Taïwan et des pays du Maghreb, a annoncé la directrice du SITA, Antoinette Yaldia. Cela, a-t-elle dit, donnera un caractère international à la manifestation en repositionnant le textile africain sur le marché mondial en accroissant la rentabilité des industries du textile. Pour ce faire, a annoncé Antoinette Yaldia, plusieurs activités seront au programme pour un budget global de 300 millions de F CFA. Il s’agit de la cérémonie officielle d’ouverture, d’une exposition-vente, d’une rencontre « B to B », d’un forum et de la nuit du coton. Selon sa directrice « le SITA est un cadre idéal de promotion, de négociation et d’échanges qui rassemblera sur une même plateforme différents acteurs professionnels du textile, dans le domaine du vêtement et de l’ameublement ». Les échanges avec la presse ont, entre autres, porté sur le choix du thème de cette édition. Et Mme Yaldia de répondre que le port du textile en milieu scolaire constitue « un moyen d’autonomisation des femmes qui travaillent jour et nuit pour la confection du tissu et cela va contribuer parallèlement à accroître le PIB national ». A ce sujet, l’assistant de la patronne du SITA, Mikaël Yaguibou, a confié que le salon attend des investisseurs turcs « qui viendront voir dans quelles mesures ils pourront mieux développer le coton traditionnel pour le rendre plus sain et aussi aider les producteurs et productrices à améliorer sa qualité».
Sala COMPAORE
(stagiaire)