L’épouse du Président du Faso, Madame Sika KABORE a présidé dans la matinée du jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture du Congrès panafricain sur les fistules obstétricales. Ce congrès a pour thème : « Fistules obstétricales : Les communautés s’engagent pour une réduction significative de ce fléau ».
Deuxième du genre, cette rencontre internationale a été organisée par la Fondation RAMA et ses partenaires.
En initiant ces assises de Ouagadougou, les organisateurs du présent congrès espèrent atteindre une grande partie de ceux qui peuvent agir contre une résurgence de cette maladie.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé, le Professeur Nicolas MEDA a salué la tenue de ce congrès. Il a souligné l’adhésion du gouvernement burkinabè à la lutte contre ce fléau qui constitue un « problème de santé publique ». Le Ministre MEDA a dressé un tableau peu reluisant de la situation des fistules obstétricales au Burkina Faso avec environ « 800 nouveaux cas chaque année ».
S’exprimant à l’issue de la cérémonie, l’épouse du chef de l’Etat a remercié la Fondation RAMA pour le « travail qu’elle effectue en termes de soutien et de prise en charge des femmes victimes de fistules obstétricales ».
« Il s’agit de créer à l’issue de ce congrès, un cadre de concertation entre les ONG inscrits dans cette lutte dans les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de voir comment est-ce qu’elles peuvent agir, avoir une unité d’actions pour pouvoir très rapidement éliminer ce fléau », a ajouté Madame Sika KABORE.
« Ce sont là des attentes louables pour permettre aux femmes d’être des acteurs de développement aux côtés des hommes, a-t-elle précisé.
Selon la présidente du Congrès panafricain sur les fistules obstétricales, « la prévalence de la fistule est forte dans les pays subsahariens et nous vivons les mêmes problèmes d’accès difficile des femmes aux formations sanitaires ».
Au terme de la cérémonie, Madame Marie Louise COMPAORE, épouse du ministre de la Sécurité, a été faite Ambassadrice de bonne volonté pour la lutte contre les fistules obstétricales au Burkina Faso.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso