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Procès Safiatou Lopez/ Idrissa Nogo: Le Bloc des étudiants blanchit Philippe Ouédraogo
Publié le jeudi 28 septembre 2017  |  L`Observateur Paalga




Le Bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) a organisé le lundi 25 septembre 2017 au Centre national de presse Norbert-Zongo une conférence de presse. Au menu, l’écoute téléphonique entre Safiatou Lopez et Nogo Idrissa et le chevauchement des années académiques. Pour les orateurs du jour, ce procès est un « procès du ventre » car les principaux intéressés veulent juste se remplir les poches.


Le jeudi 21 septembre 2017, au tribunal de grande instance de Ouagadougou, Philippe Ouédraogo, secrétaire général du BNECI, a été cité comme complice de Safiatou Lopez et d’Idrissa Nogo lors du procès en « diffamation et injures publiques ; complicité de diffamation et injures publiques » portant sur les personnes de Michel Rabo, d’Ali Badra Ouédraogo et de Mansourou Guiro. Selon certaines déclarations, Philippe Ouédraogo est le complice de Safiatou Lopez. On lui reproche d’avoir aidé dame Lopez à enregistrer la discussion et d’en avoir assuré la publication sur les réseaux sociaux. Il avoue avoir partagé les captures de cet enregistrement qui disait : « Approchez, approchez, regardez, les enregistrements sont là ! Le réseau Dignité, c’est la merde ! » Cependant, il ne reconnaît pas être le complice de Safiatou Lopez. Pour lui, rien ne prouve qu’il ait été le premier à partager cet enregistrement et que ce soient les voix de Safiatou Lopez et de Nogo. «Cela pouvait être une conférence de presse du réseau Dignité», ajoute-t-il. Ses acolytes et lui font remarquer que c’est une histoire montée de toutes pièces par le réseau Dignité contre Philippe Ouédraogo parce qu’il aurait refusé de les rejoindre. « J’ai été approché par certains fondateurs du réseau Dignité. Ils ont voulu que j’intègre ledit réseau mais j’ai refusé. C’est ce même soir-là qu’ils ont décidé de me créer des problèmes. Je pense que ce sont ces problèmes qui adviennent. Lors de l’audience, j’apporterai des preuves de ce que j’avance. J’ignore d’où proviennent les enregistrements et la personne qui les a effectués », explique Philippe Ouédraogo. Pour ses compagnons et lui, c’est une chasse aux sorcières. Les mêmes propos ont été tenus par Mme Lopez le 21 septembre au tribunal. Elle avait qualifié le procès de cabale politique. Les conférenciers du jour ont ajouté que ce procès était un « procès du ventre ». En effet, les plaignants réclament un dédommagement de 15 millions de F CFA. Pour les principaux orateurs du jour, ils veulent juste se remplir les poches : «Si tu as travaillé dans ta vie et que tu n’as rien eu, il ne faut pas monter des scénarii pour déranger les gens. Raison pour laquelle nous qualifions cela de procès du ventre. En réalité, c’est de l’argent qu’ils cherchent. Nous, notre camarade est un étudiant. Il ne possède rien et ne se reconnaît pas dans les faits qui lui sont reprochés. Qu’ils regardent dans une autre direction», ont encore fait remarquer les conférenciers du jour. L’inculpation de Philippe Ouédraogo n’était pas le seul sujet à l’ordre du jour. Le BNECI a aussi évoqué le chevauchement des années académiques.

«L’université du Burkina, autrefois considérée comme un temple du savoir à travers l’acquisition et le renforcement des capacités intellectuelles, est aujourd’hui perçue comme un véritable mouroir qui forme de potentiels chômeurs», déclarent les orateurs. Ils soulignent que depuis près de 10 ans, les années universitaires se chevauchent sans que le gouvernement adopte de politique efficace pour sortir nos universités de cette impasse. Avec une capacité d’accueil de 15 000 places, l’université de Ouaga compte en moyenne 80 000 étudiants. Cette année, environ 3 000 bacheliers de la diaspora ivoirienne doivent rejoindre nos universités. Le comble, c’est que l’année académique 2015-2016 n’est toujours pas achevée.



Rabiatou Congo (Stagiaire)
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