APA - Le président de l’Assemblée nationale burkinabè, Alassane Bala Sakandé, a plaidé mercredi pour un budget exécuté comme « un instrument de justice et d’équité sociale».
Dans son discours d'ouverture de la deuxième session ordinaire du parlement dite ‘’session budgétaire’' le président Sakandé a rassuré l’exécutif burkinabè que l’Hémicycle mettra « à la disposition du gouvernement les moyens législatifs nécessaires à la réussite de son programme».
Bala Alassane Sakandé dit placer son mandant sous le signe d’une «gouvernance républicaine, démocratique, transparence et consensuelle» pour relever les grands défis qui se présentent à la représentation nationale.
Il a précisé qu’il mettra toute la rigueur qui sied pour examiner le budget en vue de conférer au gouvernement un budget qui soit à la hauteur des attentes des populations cadrant avec les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Selon lui, la bonne exécution du nouveau référentiel de développement permet de satisfaire les préoccupations exprimées par le peuple lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
«Répondre à ces attentes c’est faire en sorte que le budget soit un véritable instrument de justice et d’équité sociale», a poursuivi le nouveau chef du parlement burkinabè.
Les parlementaires du Burkina Faso ont ouvert ce mercredi 27 septembre 2017, la deuxième session ordinaire de l’année 2017, pour voter le budget 2018 de l'Etat.
Durant 90 jours, ils se pencheront sur ce budget de l’Etat qui doit être arrimé au Plan national de développement économique et social (PNDES).
Le budget de l’Etat, exercice 2018, s’établit en ressources à 2 006,41 milliards FCFA et en dépenses 2 429,80 milliards FCFA.
Cette session ordinaire de l’année est la première qui se tient sur convocation du président Bala Alassane Sakandé, élu le 8 septembre dernier par ses pairs pour mener la septième législature à son terme, après la disparition subite, le 19 aout 2017 à Paris, de son prédécesseur Salifou Diallo.
ALK/od/APA