Ouagadougou - Deux gendarmes burkinabé ont été tués dans l’attaque mardi soir d’un convoi de ravitaillement de carburant d’une mine d’or à Inata, dans le nord du Burkina Faso, frontalier du Mali, a-t-on appris de sources sécuritaires.
"Deux gendarmes portés disparus après l’attaque ont été retrouvés morts et deux autres blessés grièvement ont été évacués à Ouagadougou", a déclaré une source sécuritaire, sous le couvert de l’anonymat.
Le convoi escorté par des éléments de la gendarmerie a été attaqué dans la province du Soum, sur l’axe Tongomael - Inata, après que le véhicule de tête a sauté sur une mine.
"Des échanges de tirs ont suivi l’explosion de la mine, mais les assaillants ont réussi à se replier", a affirmé la source sécuritaire, précisant que des recherches se poursuivaient.
Frontalier du Mali et du Niger, le nord du Burkina est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis 2015, mais c’est la troisième attaque d’un convoi à l’engin explosif improvisé depuis mi-août.
Samedi, une attaque similaire contre une patrouille du groupement des forces antiterroristes avait fait sept blessés dont deux grièvement.
Le 18 août, trois militaires burkinabè avaient été tués à Inata lorsque leur véhicule de patrouille avait sauté sur une mine.
Ansarul Islam, un groupe jihadiste actif dans le nord du Burkina Faso, avait revendiqué plusieurs attaques contre l’armée burkinabè ces derniers mois, dont une qui a fait 12 morts dans les rangs des militaires en décembre 2016.
ab/de/mda