Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7266 du 2/10/2012

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

67e session ordinaire de l’assemblée générale de l’ONU : Le Burkina Faso participe aux débats sur la marche du monde
Publié le mercredi 3 octobre 2012   |  Sidwaya


Djibril
© Autre presse par DR
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie burkinabè
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie burkinabè


 Vos outils




Les nations du monde ont sacrifié à leur rituel annuel d’échange de vues et de préoccupations sur sa marche. C’était du 24 septembre au 1er octobre 2012 à New York, lors du débat général de la 67e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, où le Burkina Faso a été représenté par son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé.

Comme à l’accoutumée, les dirigeants des nations, des plus grandes puissances aux pays dont on n’entend souvent le nom qu’annuellement à cette tribune, se sont réunis au siège de l’ONU pour examiner ensemble l’état de la planète. Chaque pays, riche ou pauvre, a disposé de 15 minutes pour exprimer sa vision du monde actuel et ce qu’il devrait être. Le constat qui est sorti de chaque exposé n’est malheureusement guère encourageant. Des phénomènes naturels aux crises du fait de l’homme, lui-même, le diagnostic est alarmant et peu de choses poussent à l’optimisme. Ainsi, dans les différentes interventions, ont rappelé les menaces liées aux changements climatiques dont les plus connues sont actuellement la sécheresse, les inondations, le réchauffement climatique et bien d’autres fléaux.
Malheureusement, en plus des phénomènes naturels (dont l’homme n’est sûrement pas totalement étranger aux causes), l’être humain contribue largement à la dégradation de ses conditions de vie. A ce titre, les différents intervenants ont déploré la récurrence et la nature souvent meurtrière des crises qui secouent plusieurs régions du monde. Les situations en Syrie, au Nord-Mali, en Somalie, au Moyen-Orient… ont retenu particulièrement l’attention de la plupart des pays qui, à côté de leurs propres préoccupations spécifiques, ont invité les uns et les autres à œuvrer à un monde plus juste et équitable, gage de paix et de stabilité.Tous ont appelé l’ONU, créée pour garantir la paix entre les nations, à œuvrer davantage dans le sens de la réduction des inégalités entre les nations et du bannissement de l’unilatéralisme. Toute chose qui pointe du doigt la nécessaire poursuite de la réforme de l’ONU, en particulier celle du Conseil de sécurité pour permettre à toutes les régions du monde de participer aux prises de décision. Le chef de la diplomatie burkinabè, à l’occasion, a réaffirmé l’attachement du Burkina Faso « au multilatéralisme, en la solidarité entre les peuples et aux vertus du dialogue entre les nations ».
Pour lui, « la nature des menaces et défis auxquels le monde est confronté exige de nous un meilleur partage des responsabilités qui passe par une réforme des Nations unies. Cette réforme des Nations unies reste un sujet de grande préoccupation au cœur des enjeux de la gouvernance mondiale. Nous souhaitons que les négociations engagées dans le cadre de cette réforme aboutissent à des compromis acceptables à même de renforcer l’efficacité et l’image des Nations unies face aux nouveaux défis et aux mutations de notre monde. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons véritablement évoluer vers l’édification d’un monde plus juste et plus uni ».
A cette tribune des Nations unies, Djibrill Bassolé a fait le même constat que les autres chefs de délégation sur l’état de nos nations qui vivent « d’incertitudes liées à la conjoncture économique internationale et aux menaces croissantes à la paix et à la sécurité internationales ». Il a mis un accent particulier sur la situation dans la sous-région ouest-africaine éprouvée dans son ensemble par des crises diverses et particulièrement, dans le Nord du Mali, occupé par des groupes armés islamistes, terroristes et indépendantistes. Cette situation a entraîné le déplacement de centaines de milliers de réfugiés dans les pays voisins, eux-mêmes, déjà en proie à d’énormes difficultés, du fait des conséquences de la crise alimentaire sur le quotidien de leurs propres populations. Le Burkina Faso qui a accueilli plus de cent mille réfugiés, a, à cette tribune, exprimé sa gratitude à tous ses partenaires bilatéraux et multilatéraux qui lui ont apporté leur soutien pour la gestion de cette situation.
Le ministre Bassolé, dans sa déclaration, a aussi évoqué la situation interne au Burkina Faso, aux plans économique, politique, social, où des efforts sont inlassablement déployés, en vue d’un développement durable et d’une répartition plus juste des fruits de la croissance.

DCPM/ MAECR

 Commentaires