« Partage d’expériences pour un meilleur ancrage de la Francophonie au Burkina Faso ». C’est autour de ce thème que se tient l’Assemblée générale de la Commission nationale pour la francophonie. C’était le jeudi 18 juillet 2013 à Ouagadougou.
Selon les règles, après la mise en place de la Commission nationale pour la francophonie, il est obligatoire de tenir une Assemblée générale et de mettre en place un organe consultatif. Cela dans le but de préparer le terrain en vue d’éplucher certains dossiers qui seront examinés par la Conférence des ministres de la francophonie et le Sommet de 2014. Elle se veut aussi une occasion de faire en sortes que des mesures idoines soient prises afin de corriger les errements et les dysfonctionnements. Cette journée d’échanges est une occasion pour les émissaires de la commission, les partenaires que sont les ministères, les institutions et opérateurs, de discuter des dispositions à prendre pour préparer les prochaines échéances de la francophonie institutionnelles basée à Paris. Le Burkina Faso, pour sa part, saisit cette opportunité pour réunir tous les différents secteurs selon leurs expériences afin d’outiller la commission nationale qui fera des propositions aux gouvernements lors du prochain sommet. Cela constitue également l’occasion pour le pays de donner son point de vue.
L’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en plus de son rôle de défenseur de la paix et de la démocratie dans les pays de l’espace francophone où des crises et conflits ont existé ou existent toujours, continue ses efforts dans la promotion de la langue française. Elle poursuit également ses appuis à la formation professionnelle et technique tout en accordant une attention particulière aux jeunes et femmes, à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. Par ailleurs, elle soutient les pays francophones les plus défavorisés dans leur quête pour la croissance économique et la maitrise de leurs ressources naturelles.