Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), a validé, le vendredi 22 septembre 2017 à Ouagadougou, le guide d’analyse des politiques économiques et sociales.
A la suite de l’élaboration de son plan stratégique couvrant la période 2017-2021 et de son plan d’action, le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a conduit une série d’activités relatives au renforcement des capacités des acteurs du développement. A cet effet, il a organisé le vendredi 22 septembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de validation d’un guide d’analyse des politiques économiques et sociales. L’objectif de cette rencontre a été de doter les acteurs du développement, d’un manuel d’évaluation pour leur permettre de renforcer leur capacité et être utiles dans l’évaluation en général et du Plan national de développement économique et social (PNDES) en particulier.
Pour le directeur exécutif du CAPES, Daniel Kaboré, l’étude s’inscrit dans une volonté d’outiller des acteurs pour une analyse critique des documents. Cela, dans le souci de constituer des propositions, des processus et des points critiques portant sur les résultats d’effets et d’impacts des projets, des programmes et des politiques publiques et sectorielles. De son avis, la diversité des acteurs et l’hétérogénéité des capacités de développement des outils d’analyse ou d’évaluation des politiques économiques et sociales ont amené le CAPES à entreprendre l’élaboration du guide afin de renforcer les aptitudes des acteurs et d’harmoniser les méthodes d’évaluation. D’où sa nécessité, a-t-il ajouté, dans la perspective de mise en œuvre et du besoin de suivi-évaluation du PNDES.
A l’entendre, il est urgent de disposer du guide car le nouveau référentiel qui est un programme de référence pour le développement du Burkina Faso a besoin être mis en œuvre et évalué. En effet, il a indiqué qu’il va permettre de savoir si le PNDES va dans le bon sens, ou bien s’il faut le réorienter au besoin. Pour M. Kaboré, le but du document est d’expliquer comment procéder à une évaluation de politique, les critères et les données à collecter, la compréhension des concepts et les notions sur la théorie du changement. Il a souligné que le renforcement des capacités est récurrent, continu dans le temps et s’inscrit comme une action à prendre en compte dans tous les cycles de projet, programme et politique publique. «Ce document ne sera pas utilisé pour une période donnée mais pour le reste du temps», a-t-il soutenu.
Selon M. Kaboré, l’approche participative active pour une interface dynamique constitue la règle d’or du CAPES dans ses activités. Et de souligner que cela contribue à la promotion du dialogue actif inter-acteurs. D’après le directeur exécutif du CAPES, il s’agit ainsi d’harmoniser la compréhension de la notion de guide à partir d’une définition large et ouverte, de définir le cadre conceptuel d’analyse des politiques économiques et sociales au Burkina Faso et d’examiner un projet de dispositif d’opérationnalisation du guide dans les structures publiques, privées, de la société civile et des collectivités territoriales.
Armelle COMPAORE