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Lutte contre la malnutrition : Un plan multisectoriel en élaboration
Publié le vendredi 22 septembre 2017  |  Sidwaya
Commémoration
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Commémoration de la 14e Journée internationale tolérance zéro aux MGF
Lundi 6 février 2017. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille a organisé la cérémonie commémorative de la 14e Journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF). Photo : Dr Anne Vincent, représentante-résidente de l`UNICEF au Burkina




Le Conseil national de concertation en nutrition (CNCN) a entamé, jeudi 21 septembre 2017 à Ouagadougou, les travaux de sa première session du premier semestre de l’année. Cette session devrait permettre aux participants d’adopter le plan stratégique multisectoriel 2017-2020.

La malnutrition est un fléau qui touche la plupart des pays en développement et le Burkina Faso en particulier. Pour s’attaquer au problème, les autorités burkinabè ont créé, le Conseil national de concertation en nutrition (CNCN), dont les membres se réunissent deux fois en session ordinaire par an pour examiner la question de la nutrition comme réponse au problème. C’est dans cette logique, que ce conseil a ouvert sa première session de l’année, le jeudi 21 septembre 2017 à Ouagadougou. Cette session doit permettre aux participants d’adopter le plan stratégique multisectoriel de nutrition 2017-2020, un nouveau référentiel de travail pour venir à bout de la malnutrition. Selon le représentant du ministre de la Santé, Dr Lansandé Bagagné, il est d’évidence scientifique que la mise en œuvre des interventions spécifiques à elle seule ne permet pas d’améliorer durablement la situation nutritionnelle de la population. D’où la nécessité d’adopter un plan stratégique multisectoriel qui couvre la période 2017 à 2020. Jusque-là, le plan stratégique était basé sur des interventions spécifiques du ministère de la Santé. Un plan qui avait permis d’engranger des résultats bien que demeurant insuffisant. A entendre le représentant du ministre, les individus victimes de malnutrition présentent des capacités cognitives réduites avec pour conséquence la faible capacité d’apprentissage et par conséquent l’échec scolaire. Il était donc urgent d’avoir un outil plus performant. Et c’est fort de ce constat que Dr Lansandé a souhaité que la nutrition soit inscrite au titre des priorités de développement. Le gouvernement pour relever les défis a inscrit une ligne budgétaire avec un montant de départ d’un milliard de F CFA dans le budget de l’Etat pour renforcer la prise en charge des cas de malnutrition aigüe sévère. La représentante de l’Unicef, chef de file des partenaires pour la nutrition, Dr Anne Vincent a salué ces mesures et a promis l’accompagnement des partenaires. « Au regard de ces succès très importants, nous, partenaires techniques et financiers de la nutrition, sommes fières et satisfaits des résultats engrangés ses dernières années et réitérons notre serment à accompagner le gouvernement au tour d’un cadre d’appui commun concertés », a-t-il déclaré. Les participants vont donc examiner le plan stratégique multisectoriel afin d’améliorer les résultats.


Marou Sawadogo
(Collaborateur)
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