Au Burkina Faso, alors que la procédure sur l'enquête du coup d'Etat manqué de septembre 2015 suit son cours, la société civile reste divisée sur la détention, deux ans après les faits, des présumés auteurs du putsch. Pendant que le Cadre d'expression démocratique demande la libération des généraux et des autres prisonniers qu'ils considèrent comme des « prisonniers politiques », le rassemblement des organisations de la société civile voit en cette demande une manœuvre de déstabilisation du pays.
Pascal Zaida est à la tête du Cadre d'expression démocratique qui regroupe une vingtaine d'associations. Il a entamé une campagne de dénonciation des tribunaux d’exception et des détentions arbitraires. Son regroupement demande la libération de « certains prisonniers politiques » : « Vous avez des gens qu’on a arrêtés sous la transition, après on les a relâchés, ça fait partie de détentions arbitraires. C’est vrai que depuis un bout de temps, nos détracteurs pensent que la question est liée à Djibrill Bassolé.
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