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Sidwaya N° 7463 du 19/7/2013

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43e sommet ordinaire de la CEDEAO : Blaise Compaoré chargé du suivi du protocole sur la libre circulation
Publié le vendredi 19 juillet 2013   |  Sidwaya


Mali
© AFP par DR
Mali : les Chefs d’Etats de la Cedeao réunis à Yamoussoukro
Mercredi 27 février 2013. Les Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis, en sommet, dans la capitale politique ivoirienne pour plancher sur la crise malienne. Dossier=81 et Gallérie=0


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La 43e conférence ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est achevée à Abuja, au Nigeria, le 18 juillet 2013. Avec un tour d’horizon de la vie de la Communauté, la mission de suivi du Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens a été confiée au Président du Faso, Blaise Compaoré. Le Burkina Faso obtient, en plus du poste de président de la Commission dirigée par Kadré Désiré Ouédraogo, la direction de la nouvelle commission du juge de la Cour de justice de l’Organisation.

Les travaux à huis clos ont permis aux chefs d’Etat et de gouvernement d’élargir le nombre de commissaires avec six nouveaux postes, portant à 15 les commissions. Ainsi, en plus du premier poste de président de la commission de la CEDEAO, le Burkina Faso obtient un autre poste, celui du juge à la Cour de justice de la CEDEAO. Par ailleurs, le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, a été désigné par ses pairs pour le suivi du Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace. A la clôture des travaux, les chefs d’Etat se sont dit convaincus que la tenue des élections malienne et bissau-guinéenne est une nécessité absolue. Ils ont ainsi traduit leur reconnaissance au président Blaise Compaoré, médiateur de la crise malienne, au président Goodluck Ebélé Jonathan, co-médiateur dans la crise malienne et président du Groupe régional de contact sur la Guinée-Bissau et au médiateur de la crise bissau-guinéenne, le président guinéen Alpha Condé. En effet, a reconnu la conférence, grâce aux efforts des différents médiateurs, les élections présidentielles au Mali le 28 juillet prochain et en Guinée-Bissau le 24 novembre sont maintenues. Leur tenue effective a été confirmée par les présidents intérimaires Dioncounda Traoré et Manuel Serifo Nhamadjo. Ils nourrissent de grands espoirs de retour à la vie constitutionnelle et démocratique dans ces deux pays. Cela va permettre du coup, d’enclencher à nouveau leur processus de développement économique. Constituant des préalables incontournables pour l’intégration sous-régionale et la prospérité de la région, ces élections ont donc constitué la préoccupation majeure du 43e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. A la clôture des travaux, les présidents intérimaires de ces deux pays ont réaffirmé l’attachement des différents acteurs de ces crises à leur résolution définitive, à travers la voie des urnes. De ce fait, ils ont souhaité que la CEDEAO, l’Union africaine et les partenaires internationaux poursuivent leur accompagnement et leur soutien, indispensables au dénouement heureux de ces crises qui sapent leurs efforts pour la croissance économique durable de la sous-région. Pour ce faire, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, a dit espérer que l’élection tournera définitivement les pages sombres de l’histoire du Mali. Concernant la crise bissau-guinéenne, Alassane Ouattara considère que le temps presse. « Nous devons continuer d’apporter notre soutien au gouvernement de transition et au peuple durement frappés par la situation économique et sociale actuelle. J’espère donc que notre appel actuel à la levée des sanctions sera enfin entendu et j’invite le Groupe de contact sur la Guinée-Bissau à se réunir rapidement, afin d’appeler la communauté internationale à financer le processus électoral et à lever les sanctions qui frappent ce pays frère », a-t-il lancé. Pour lui, la CEDEAO se porte mieux, mais, elle est à un stade « crucial » où les décisions qui requièrent son renforcement et sa solidité vont tester la foi de ses dirigeants en la solidarité. Heureux que les discussions sur le TEC, la conclusion de l’accord de partenariat économique avec l’Union européenne sont bien engagées, Alassane Ouattara a affirmé que leur conclusion va démontrer le sens de compromis des chefs d’Etat et de gouvernement ouest-africains et leur volonté de consolider l’Organisation, dans l’intérêt de leurs concitoyens. « Il s’agit de questions difficiles, a-t-il convenu, qui exigent une très forte implication de la part des chefs d’Etat eux-mêmes parce que la solidarité communautaire implique le sacrifice au niveau des gouvernements mais des gains pour notre communauté et nos populations, en donnant un peu aujourd’hui pour recevoir beaucoup plus demain ». A cet titre, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont accordés à tenir en octobre prochain à Dakar au Sénégal, un sommet extraordinaire, consacré au renforcement de l’intégration ouest-africaine, avec le 44e sommet ordinaire prévu à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire.

Jean-Marie TOE
De retour de Abuja au Nigeria



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