L’association Tous unis pour un Burkina apaisé(TOUBA) a tenu une conférence de presse, le samedi 16 septembre 2017 à Ouagadougou. Elle a invité l’Etat burkinabè à adopter de nouvelles mesures afin de contenir l’incivisme.
Soucieux du développement et de l’incivisme chronique que vit le Burkina Faso, l’association Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) a organisé une conférence de presse sur la situation nationale le samedi 16 septembre 2017 à Ouagadougou. Le but de cette rencontre avec les journalistes était d’interpeller l’Etat burkinabè à adopter de nouvelles stratégies afin d’endiguer le phénomène de l’incivisme. Selon les membres de cette association, l’Etat burkinabè manque d’autorité et de fermeté, c’est pourquoi, les grèves sont illimitées et cela freine l’économie nationale. Pour le coordonnateur général de l’association TOUBA, Richard Silga et son secrétaire général, Dah Basile, les citoyens doivent cesser de se quereller afin de contribuer au développement du Burkina Faso. Car, rien ne se construit dans la haine. Richard Silga a déclaré que l’Etat devrait apporter des opportunités d’emplois aux jeunes afin de lutter contre le chômage. Parce que, le manque d’emploi est un handicap pour le développement d’une nation. Il est également la porte ouverte aux actes inciviques. Il a ajouté que les fonctionnaires de l’administration publique et les citoyens doivent travailler pour bâtir une nation prospère pour les générations futures. M. Silga a aussi suggéré que l’Etat, par le biais de nouvelles techniques, modernise l’agriculture et l’élevage pour occuper les jeunes afin d’éviter qu’ils soient oisifs. Quelle est concrètement la responsabilité de l’Etat dans cette situation ? A cette question, Richard Silga a indiqué que l’incivisme en milieu jeune est dû au manque d’emploi et de formation au civisme et au patriotisme. Donc, il faut que les chefs de partis politiques l’inscrivent dans leur projet et l’applique une fois au pouvoir. Il a ajouté que la démocratie n’est pas pratiquée dans le pays et l’impunité se vit toujours. « Il faut laisser la justice faire son travail pourvu qu’elle ne culpabilise pas les innocents et innocente les coupables », a-t-il affirmé.
Saran Hadja TRAORE
(Stagiaire)