Ouagadougou - Des cadres de l’administration publique burkinabè ont bénéficié le vendredi 15 septembre 2017, d’une formation sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le Programme d’investissement forestier (PIF) du Burkina a décidé de s’attaquer à la Réduction des émissions de gaz à effet de serre, dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+).
Pour cela, elle a initié le vendredi 15 septembre 2017 à Ouagadougou, une formation sur le sujet au profit de cadres de l’administration publique venus de plusieurs régions du Burkina Faso.
Selon l’expert REDD+, Cyrille Ekoumou, la formation permettra d’une part aux participants de se familiariser avec le langage international sur le climat, et d’autre part, de développer des projets REDD+ qui répondent aux standards internationaux.
D’après le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Paul Marie André Sawadogo, la vision REDD+ impose à tout projet de développement, de préserver le capital carbone et les forêts.
M. Sawadogo a noté que le Burkina Faso ne produit pas beaucoup de gaz à effet de serre au point de détruire la couche d’ozone, mais qu’il faut néanmoins travailler à conserver le stock de carbone que dispose le pays et améliorer la gouvernance forestière.
En rappel, le PIF intervient dans quatre régions du Burkina Faso à savoir, le Centre-ouest, l’Est, le Sud-Ouest et la Boucle du Mouhoun (Ouest).
Dans le cadre de sa mise en œuvre, le programme a bénéficié d’un financement de 44 millions de dollars de la Banque ouest africaine de développement et de la Banque mondiale.
Agence d’information du Burkina
ask/ata