Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo accompagné d’une forte délégation est allé visiter, le samedi 16 septembre 2017, la station du Centre régional de recherches environnementales et agricoles de Saria dans le Boulkiemdé. Il a saisi l’occasion pour apporter ses encouragements aux producteurs semenciers de ladite station.
La pluie du samedi 16 septembre 2017 qui s’est abattue sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso n’a pas empêché le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo et sa délégation de visiter le Centre régional de recherches environnementales et agricoles de Saria dans le Boulkiemdé couvrant une superficie de 400 hectares. Trois parcelles ont été visitées. Il s’agit de la parcelle du maïs Barka, celle du sésame S42 et du riz. Le Chef de service scientifique et technique de la station, Gregoire Palé, qui a guidé la visite, a expliqué que le maïs Barka est une variété à grain blanc. Il a un rendement variant entre 5 et 6 à l’hectare, a-t-il ajouté, si l’itinéraire est bien suivi avec un cycle de 80 jours. Pour lui, c’est une variété qui peut aider contre le changement climatique. La deuxième partie visitée, qui est le sésame S42 à grain blanc, a un cycle de 90 jours et peut avoir un rendement autour d’une tonne et demie. M. Palé a précisé au ministre Ouédraogo et à sa délégation que cette variété est beaucoup demandée par les pays asiatiques. En terminant par la parcelle du riz pluvial strict appelé FKR59, le guide a indiqué qu’il a un cycle de 90 à 105 jours et un rendement de 5 à 6 tonnes. Selon lui, le riz pluvial strict veut dire, un riz qui n’a pas besoin d’être cultivé dans un bas-fond irrigué. "Il peut être produit comme le maïs, le sorgho ou le mil”, a-t-il dit. Il a rappelé que son service est chargé d’appuyer les chercheurs pour la mise en œuvre de leurs activités. M. Palé a ajouté que parmi leurs prérogatives, ils doivent aider les sélectionneurs à multiplier les semences de base afin d’avoir suffisamment de quantité à la disposition de leurs partenaires qui sont les producteurs de semences certifiées.
Ensemble pour conjuguer les efforts
L’hôte du jour, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydraulique, Jacob Ouédraogo, a justifié sa présence à Saria par le souci de renforcer le partenariat qui existait déjà entre la station et son ministère. En plus, il dit venir encourager et féliciter l’INERA qui contribue beaucoup à l’accroissement de la productivité agricole par les semences de base et leurs actions qui sont faites dans cette Station. "Ma délégation et moi sommes présents pour féliciter et encourager les chercheurs, les techniciens pour les différentes variétés qu’ils nous ont fait découvrir. Nous voulons leur dire que nous sommes ensemble pour conjuguer nos efforts et faire en sorte que nous puissions booster la production dans notre pays”, a-t-il déclaré. Le ministre Ouédraogo a également souligné qu’il est important d’accompagner les producteurs avec les semences de qualité. Pour ce faire des conventions ont été signées pour l’enlèvement de ces semences. Par ailleurs le personnel de la station de Saria a saisi l’occasion du passage du ministre pour exposer leurs préoccupations. Il s’est agi, entre autres, de la dégradation des parcelles de production, de l’obselité du parc agricole… En réponses, le premier responsable en charge de l’agriculture a rassuré qu’un effort sera fait pour les appuyer. Mais, il a demandé à ce que le combat ne soit pas isolé et qu’il soit un combat de tous. Le délégué général du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST), Roger Nebié a exprimé sa gratitude aux invités et a souhaité qu’au niveau de la recherche, toutes les conditions soient réunies pour avoir une meilleure production grâce à l’utilisation de semences de qualité.
Elélé KANTORO