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Mosquée Oumarou-Kanazoé à Ouaga 2000 : La bombe n’a pas explosé
Publié le lundi 18 septembre 2017  |  Sidwaya




Une rumeur faisant état d’une cache d’armes découverte dans la matinée du vendredi 15 septembre 2017 à la mosquée Oumarou-Kanazoé de Ouaga 2000 a donné lieu à une grande mobilisation de badauds qui ont pris d’assaut l’office religieux en chantier. Renseignement pris auprès de la gendarmerie, il n’en est rien.

Le site du chantier de la mosquée Oumarou- Kanazoé du quartier Ouaga 2000 a été envahi dans la matinée du vendredi 15 septembre par une foule. Ayant appris la rumeur selon laquelle une cache d’armes aurait été découverte au sein de la plus grande mosquée de la capitale burkinabè encore en chantier, les badauds ne voulaient pas se faire conter l’événement supposé.

Mais, selon les renseignements recueillis auprès de la gendarmerie nationale, il s’agissait plutôt d’un colis suspect qui a été neutralisé. « Alertés par un citoyen sur la présence d’une cantine suspecte dans l’enceinte de la mosquée inachevée de Ouaga 2000, nous avons fait appel à l’expertise du génie militaire pour faire exploser la cantine », a dit le chargé de communication de la Gendarmerie nationale, le capitaine Guy Hervé Yé. Avant de préciser : « mais, il n’y avait rien de suspect à l’intérieur ».

Ce sont probablement les détonations de la destruction du colis suspect par les forces de l’ordre qui ont alerté les riverains. Cependant, il faut signaler les réflexes des populations, poussées par on ne sait quelle suicidaire curiosité, de se rendre sur les lieux dès qu’un incident survient. Cela, parfois à leurs risques et périls.

Ces badauds disputent l’occupation du site avec les forces de défenses et de sécurité, demandant même des comptes aux journalistes qu’ils accusent d’être arrivés en retard sur le chantier de la mosquée. « Où étiez-vous depuis pour débarquer en retard ici ?», nous a lancé un jeune au style d’accoutrement lugubre. « Nous avons devancé même les gendarmes sur les lieux », a confié un autre, l’air fier. Ces mauvaises habitudes comme nous les avons constatées lors des attaques perpétrées contre le café-restaurant Aziz-Istanbul, le 13 août dernier, doivent être bannies !
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