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Burkina Faso : le FMI explique comment augmenter les investissements publics tout en réduisant le recours aux emprunts
Publié le vendredi 15 septembre 2017  |  Agence Ecofin
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© aOuaga.com par MC
Le Gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet KONÉ, reçoit en audience le Directeur Général Adjoint du FMI, Mitsuhiro FURUSAWA
Dakar, le 19 septembre 2016 - Le Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International (FMI), Monsieur Mitsuhiro FURUSAWA, a été reçu en audience par le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO), Monsieur Tiémoko Meyliet KONÉ. Les échanges ont porté sur l`évolution des économies de l`UEMOA et sur les relations entre la BCEAO et le FMI. Photo: M. Mitsuhiro FURUSAWA, Directeur Général Adjoint du FMI




(Agence Ecofin) - Un nouvel accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) est en discussion entre discussion entre les autorités du Burkina Faso et le Fonds monétaire international (FMI), en appui au Programme national de développement économique et social (PNDES). C’est ce qu’a déclaré Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint du FMI, à l’issue d’une visite de quelques jours au Burkina Faso.

« Un nouvel accord en discussions au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), viendrait en appui au PNDES et aura pour objectif de concilier l’augmentation de l’investissement et le maintien de la stabilité macroéconomique, y compris la viabilité de la dette » a révélé Mitsuhiro Furusawa.

Réaffirmant la volonté de son institution à soutenir les efforts déployés par les autorités burkinabés « pour réaliser une croissance plus rapide, durable et inclusive », le Directeur général adjoint du FMI n’a pas manqué de les féliciter d’avoir réussi à préserver la stabilité macroéconomique pendant la « difficile » transition politique de 2014 à 2016.

Toutefois, selon le haut responsable de l’institution de Bretton Woods, un certain nombre de réformes mériteraient d’être engagées par le gouvernement du Burkina Faso, en vue principalement d’augmenter les investissements publics tout en réduisant le recours aux emprunts. « J’ai souligné qu’il conviendra d’opérer des réformes qui augmentent l’espace budgétaire, parallèlement à la hausse de l’investissement. Il est nécessaire d’accroître les recettes et de freiner la croissance des dépenses courantes pour éviter de recourir à des emprunts excessifs, en particulier sur un marché régional déjà tendu. Un renforcement des procédures de sélection et d’exécution des projets accroîtrait également l’efficience de l’investissement » a soutenu Mitsuhiro Furusawa.
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