Le Comité international mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) lance officiellement la campagne nationale et internationale de souscription populaire le 2 octobre 2017 au stade municipal Joseph Issoufou Conombo de Ouagadougou. Les sommes récoltées serviront à ériger un mémorial en l’honneur du feu président Thomas Sankara et ses compagnons tombés sous les balles le 15 octobre 1987. La campagne sera lancée sous le parrainage de l’ancien président du Ghana, John Jerry Rawlings, et en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Au cours d’une conférence de presse animée par le CIM-TS ce jeudi 14 septembre dans l’enceinte du Conseil de l’entente sur les lieux même où le président Sankara a été assassiné, il s’est agi de donner la date de lancement de cette vaste campagne de mobilisation de ressources pour la construction de ce mémorial, dont le projet a été initié le 2 octobre 2016 sous le parrainage de l’ancien président ghanéen John Rawlings. «Après cette date, une série d’activités a été organisée par le CIM-TS dont une visite guidée du Conseil de l’entente censé accueillir la partie principale du mémorial avec la presse et l’organisation du concours international d’architecture dont les résultats seront connus le 16 janvier 2018», a précisé le colonel Bernard Sanou, président du CIM-TS.
Le 2 octobre prochain, le CIM-TS procèdera donc au lancement officiel de ladite campagne. «C’est pourquoi, à l’image du programme de l’effort populaire d’investissement initié sous la révolution, nous invitons le peuple burkinabè, les amis du Burkina et les citoyens du monde à se mobiliser franchement pour le succès de cet évènement», a souhaité M. Sanou. Pour le comité d’organisation, il appartient d’abord aux peuple burkinabè de s’approprier ce projet avant de solliciter l’apport des amis de l’illustre disparu. Sankara étant «l’homme du peuple», tout projet pour la restauration de sa mémoire doit être populaire, a-t-il indiqué.
Sur les supposés incompréhensions entre le CIM-TS et la famille Sankara, le colonel Sanou, entouré à l’occasion des artistes Sam’k le Jah et Smokey du Balai citoyen, rassure: les discutions se poursuivent sur certaines modalités sur lesquelles ils ne peuvent se prononcer pour l’instant. «Sankara n’appartient plus qu’aux Burkinabè donc il ne peut avoir de difficultés à réaliser un tel projet en son honneur. Si tel était le cas, l’Etat burkinabè dans sa souveraineté peut prendre la décision sans l’avis de quelqu’un, point barre», a martelé M. Sanou.
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