Admis à faire valoir ses droits à la retraite, Siaka Gobé, employé à l’ambassade du Japon au Burkina Faso, a été décoré de la médaille de l’Ordre du Trésor sacré, Rayons d’Or et d’Argent, décernée par le gouvernement japonais. M. Gobé a reçu sa médaille des mains de Tamotsu Ikezaki, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso le 8 septembre.
0 Comments
En tout, Siaka Gobé aura passé 30 ans de sa vie à œuvrer au renforcement de la coopération tripartite entre le Japon et le Burkina Faso ainsi que la Côte d’ivoire, en tant qu’assistant de coopération. L’intéressé a en effet d’abord exercé à l’ambassade japonaise en Côte d’Ivoire pendant 22 ans avant d’intégrer l’ambassade du Japon au Burkina Faso depuis son ouverture en 2009 jusqu’à son départ à la retraite le 17 mars dernier.
«Toujours assidu et ponctuel, vos qualités humaines et professionnelles ont toujours été citées en meilleur exemple par vos collaborateurs. Pour vous avoir personnellement connu et pour avoir eu l’opportunité de travailler avec vous en Côte d’Ivoire, je me permets de dire que vous êtes très sociable, humble, disponible, très diligent dans l’exécution de vos tâches, avec une maîtrise du milieu diplomatique qui vous a valu de réussir votre mission au grand bonheur de la coopération entre le Japon et le Burkina Faso», loue Tamotsu Ikezaki, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso.
«Votre parfaite maîtrise de la langue et de la culture japonaises a toujours fait de vous le Burkinabè tatamizé que les diplomates japonais consultent avec assurance, convaincus qu’avec vous comme facilitateur, leur mission sera productive», ajoute M. Ikezaki.
En reconnaissance à sa contribution «exceptionnelle» à la bonne marche de la coopération nippo-burkinabè, le gouvernement japonais a donc décidé de lui décerner la médaille de l’Ordre du Trésor sacré, Rayons d’Or et d’Argent. Cette médaille, instituée depuis le 3 janvier 1888 par l’Empereur Meiji, récompense les personnes, civiles ou militaires, qui ont rendu des services distingués au Japon.
«En avril 1978, quand j’arrivais la première fois au Japon comme étudiant voltaïque, je ne pouvais pas m’imaginer qu’en avril 2017, le gouvernement du Japon me décernerai une médaille en tant ressortissant étranger ayant grandement contribué aux activités de l’ambassade du Japon», fait de son côté remarquer le récipiendaire, avouant que c’est une médaille à laquelle il n’a jamais aspiré. Et même s’il se demande s’il en est digne, il dit cependant recevoir la décoration avec «fierté et humilité». Raison pour laquelle il remercie les différents ambassadeurs du Japon qui se sont succédé au Burkina, ainsi que le gouvernement japonais, Shinzo Abe, le Premier ministre, en tête.
Bien que n’étant plus en fonction à l’ambassade, il promet de continuer à œuvrer au reforment des liens entre le Japon et le Burkina Faso. Et il a déjà commencé: c’est un retraité très actif dans des structures comme l'Association Faso Japon solidarité (AFAJAPS) et le Comité national Kaizen /Burkina Faso (Conaka-BF) dont il est respectivement le président et le secrétaire général.